Retour ce soir aux années dorées du disco avec l'impossible version discothèque de "Ma nah ma nah", composée en 1968 par l'italien Piero Umiliani pour le documentaire "Suède, enfer et paradis" et dont Henri Salvador s'était immédiatement saisi, dès 1969, en en traduisant les paroles énigmatiques en "Mais non mais non".
La trajectoire de "Ma nah ma nah" aurait très bien pu faire une belle histoire du dimanche et nous réalisons en écrivant cela que nous venons sans doute de nous griller un billet, comme on dit fréquemment dans le monde fabuleux des blogueurs. Composée donc pour la bande son de ce qui reste un doc plus ou moins porno sur le lesbianisme, l'homosexualité et l'échangisme au pays d'Abba, c'est en 1976 (après l'épisode francophone salvadorien donc) que cette chanson est mise sur orbite en devenant un sketch du Muppet Show et en apparaissant fréquemment en bande son chez Benny Hill.
Elle est transformée en disco sur l'unique album du nouveau groupe fantôme Lipstique, produit par Jurgen Korduletsch que nous évoquions mardi. C'était la dernière chanson de la face B.
Elle est transformée en disco sur l'unique album du nouveau groupe fantôme Lipstique, produit par Jurgen Korduletsch que nous évoquions mardi. C'était la dernière chanson de la face B.
Ultime détail savoureux, la voix grave entendue sur la version originale de Piero serait celle d'Alessandro Alessandroni, qui nous a déjà proposés de suaves moments Brazil (voir tag), immense compositeur, arrangeur et chef de choeurs qui travailla souvent pour Ennio Morricone et qui, à priori, siffle sur le titre phare du "Bon, la brute et le truand" et exécute quelques "waw waw waw". Ma nah ma nah, waw waw waw, quelle carrière !
Et nous avons la confirmation que nous venons, vraiment, de nous griller un billet.
Et nous avons la confirmation que nous venons, vraiment, de nous griller un billet.
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