jeudi 13 juillet 2017

Et maintenant dansons !




Lorsqu'en 1979, le label Mercury sort le premier album de Robin Beck, il est comme il se doit disco, très bien produit et avec suffisamment de bonnes chansons pour enchaîner les tubes. Seulement voilà, si le single "Sweet talk" passe en radio et en discothèque, c'est grosso modo un échec et Mercury renvoie Robin à ce qu'elle fait de mieux, d'après eux : les choeurs, derrière Cher, derrière Chaka Khan ou Sergio Mendes. 

10 ans plus tard, alors que Mercury a confié Robin à sa filiale Phonogram en leur disant d'en faire ce qu'ils en veulent, Robin obtient d'enregistrer ce qui lui tient le plus à coeur, un album rock, car elle est finalement beaucoup plus cuir et clous que paillettes et spandex. Une chanson attire l'attention de Coca Cola, qui en fait la bande-son de son nouveau spot publicitaire et là c'est le succès : "First time" devient n°1 pratiquement partout. 






















Soyons francs : Robin ne connaîtra plus jamais un tel triomphe et on pense encore aujourd'hui qu'elle est la femme d'un seul tube, comme on pensait en 1979 en entendant "Sweet talk" qu'elle était noire. 

Cependant elle va bien, mariée depuis 20 ans à un chanteur de hard rock, elle enregistre et tourne toujours. On court cependant après son album disco comme après une curiosité. Vous le trouverez aux alentours de 2 euros 90 sur internet. Pas cher pour un collector. 


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