mardi 3 juin 2014

La fin du Quizz de Gloria.




















Le fait que le dernier Quizz se dévoile un mardi n'enlève rien à la victoire éblouissante de Céline de la Saga à laquelle nous devons, des félicitations sincères évidemment, mais également des excuses publiques. 

Céline, vous nous envoyez de temps à autre de délicieux emails auxquels nous oublions deux fois sur trois de répondre. C'est mal. C'est rustre. Ce n'est pas suave. Aussi, puisque vous avez en un tour de main démasqué Olivia de Havilland dans "L'inévitable catastrophe", nous joignons à nos acclamations un petit pot de miel, qui rendra votre victoire encore plus douce. Et une galette ? Mais pourquoi pas, allons-y pour la galette. 


































Sorti en 1978, "The Swarm" alias "L'inévitable catastrophe" ne peut s'appréhender pleinement qu'après avoir précisé qu'il s'agit là d'une production et réalisation d'Irwin Allen, l'homme qui offrit au monde "La Tour infernale" et "l'Odyssée du Poséidon". Il offrit également au monde, qui se remettait à peine, "Le jour de la fin du monde" et "Le dernier secret du Poséidon" mais c'est de moindre importance et plus douloureux au visionnage. 

Un production Irwin Allen est caractérisée par quelques éléments essentiels : une menace certaine et potentiellement létale, un budget de plusieurs millions de dollars et des acteurs connus sagement rangés sur l'affiche dans de petits cadres qui ne respectent pas l'ordre alphabétique. Et pourquoi cela vous demandez-vous ? Parce que Dieu, un jour, inventa les agents.



































Pour revenir à "The Swarm", il y est question d'un essaim d'abeilles tueuses africaines qui, attiré au Texas, va trucider quelques innocents en plein pique-nique, puis des enfants, puis les habitants d'une ville et enfin la moitié de l'état en faisant sauter une centrale nucléaire. Pour de plus amples informations, vous ne manquerez pas de vous ruer sur l'article que consacra Valentine de Luxe à ce chef d'oeuvre et que vous trouverez, avec force vidéos, ici-même

La pauvre Olivia de Havilland se remettait à peine de "Airport 77" lorsqu'elle sauta de ses vêtements encore humides au tailleur saumon qu'elle honore de sa présence dans "L'inévitable catastrophe" (tailleur qui est étrangement bleu sur les photos promotionnelles allemandes). Elle passa surtout d'un film qui engrangea plus de 30 millions de dollars, quand il en avait coûté à peine 6 pour une production dont le budget monta à 20 millions pour n'en rapporter que 10.  Un film plus tard, elle mettait fin à sa carrière. 


















Ce qui nous amuse beaucoup est qu'en 1961, Irwin Allen essayait déjà la formule qui allait faire son succès dans les années 70 en menaçant la terre d'un danger imminent (un embrasement général) et que seul un sous-marin atomique pourrait éliminer en faisant exploser une bombe qui éteindrait le feu avant qu'il ne se généralise. 

Dans le sous-marin, Irwin Allen enfermait Walter Pidgeon, Peter Lorre, Barbara Eden et surtout Joan Fontaine, qui ricana sans doute en découvrant des années plus tard ce que Irwin faisait à présent subir à sa soeur. 


































Comme beaucoup de ses consoeurs, Olivia de Havilland termina donc sa carrière par une petite série de films catastrophes, parfois mâtinés d'horreur ("Lady in a cage", "Hush Hush sweet Charlotte") mais dont les effets spéciaux ne purent jamais rivaliser avec la terreur provoquée par un simple accessoire. 

















Des abeilles tueuses ? Des ascenseurs coincés ? Des avions qui coulent ? Bette Davis ? Tout cela n'est rien comparé à la paire de lunettes qui vient parfois encore nous hanter la nuit. 

Non vraiment c'est trop horrible. Rendez-nous Melanie ! 


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je me permets un petit commentaire: avant la sortie du film en Europe, Olivia s'était fendue d'une déclaration à la presse expliquant par le menu détail qu'elle avait été couverte des pieds à la tête d'abeilles et qu e le moindre cillement aurait pu lui être fatal! ET de détailler par le menu les grattouilles des petites pattes, l'ankylose et tout un tas de détails effrayants! Or dans le film, elle n'est jamais en contact avec les bestioles!!!
Celine la saga

soyons-suave a dit…

Elle s'était prise un instant pour Gloria Swanson :) Le miel vous a plu ?

Jérôme (moins anonyme) a dit…

@ Céline la Saga: le poids des mots contre le choc des photos?

Anonyme a dit…

est-il exagéré de dire que Olivia a fait couler le film à elle toute seule ? Votre choix de photos le laisserait penser. Aucun film ne peut se remettre de çà !