samedi 23 novembre 2013

C'est samedi : soyons musical !






















Alors que ce n'est l'anniversaire de rien, entendez de sa naissance, de sa disparition ou de sa première apparition sur la scène du Cotton Club, les mp3 du weekend ont décidé de célébrer Lena Horne, finalement assez discrète sur nos pages et de revisiter sa carrière hollywoodienne. 

Ne cédez pas à la panique : vous n'aurez pas à supporter ici une analyse forcément fine de la filmographie de la tigresse de la MGM, ce qui d'ailleurs serait assez rapide à faire et pourrait se résumer en un mot : schizophrénie. 


















Si on peut lire un peu partout (et à raison puisque c'est en partie exact) que Lena Horne fut la première actrice afro-américaine à signer un contrat avec un des grands studios de l'âge d'or, il serait en fait plus juste d'écrire que Lena Horne fut la première chanteuse tout court à avoir signé un contrat de 7 ans, tant ses prestations à l'écran se résumèrent à pousser la note. 

Une fois mis de côté "Stormy Weather" et "Cabin in the sky" dans lesquels elle joue vraiment, on peut affirmer que Lena Horne passa son très long engagement à la Metro à apparaître dans de ravissantes séquences, habillée somptueusement et fredonnant (qui a dit hurlant?) généralement du Cole Porter ou du Gershwin, de façon totalement déconnectée du film dans lequel elle se trouvait afin que ses prestations puissent être coupées par les distributeurs des états du sud américains. 


















La MGM avait sa star noire mais ne savait quoi en faire. Lena Horne, elle, eut son idée là-dessus et partit à la fin des 7 ans avec l'arrangeur en chef du studio. Episode célèbre : lorsque enfin un rôle de métisse se présenta, on lui préféra Ava Gardner, qui joue donc dans "Show Boat". Et Lena quitta sans regret Leo le lion. 

Effectuant par la suite une impeccable carrière, un rien freinée par des accusations de communisme dans les années 50, Lena Horne va surtout s'épanouir sur scène (Vegas, night-club, Broadway) et à la télévision mais elle ne reviendra jamais sur grand écran, mis à part un western Universal en 1969 et la déroutante adaptation du Magicien d'Oz par la Motown, "The Wiz", en 1978, à peine aidée par le fait qu'entre temps, le réalisateur, Sidney Lumet, soit devenu son gendre.



C'est brillant, les poupons suspendus sont gentils mais cela conclut étrangement une carrière.

Aussi, demandons-nous ce qu'il serait advenu si Lena Horne s'était vue confier les rôles principaux des films dont elle interpréta sur disques les bandes originales. Imaginons "Les parapluies de Cherbourg" sans Catherine, '"Chantons sous la pluie" sans Debbie Reynolds, Lena dans "Diamants sur canapé", Lena à la place de John Voight dans "Macadam cowboy", Lena en Helen Lawson dans "La vallée des poupées" !






Fantasmons donc, suaves visiteurs, et laissons-nous porter par ses douze classiques que Lena Horne n'incarna pas au cinéma mais qui auraient été fort suaves si on avait pensé à elle. 

1. Never on sunday de "Jamais le dimanche". 
2. Singin' in the rain de "Chantons sous la pluie"
3. More de "Monde de chien"
4. I've grown accustomed to his face de "My fair lady". 
5. The surrey with the fringe on top de "Oklahoma"
6. It had better be tonight de "La panthère rose"
7. Diamonds are a girl's best friend de "Les hommes préfèrent les blondes"
8. A fin romance de "Swing time"
9. Moon river de "Diamants sur canapé"
10. I will wait for you de "Les parapluies de Cherbourg"
11. Everybody's talkin de "Macadam cowboy"
12. I'll plant my own tree de "La vallée des poupées".









Et pour télécharger tout ceci au format zip vous savez comment faire. 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour " Les Parapluies...", si vous supprimez Deneuve, c'est déjà bien...
Pruneauxyz.

Anonyme a dit…

Lena je n'en peux plus mes oreilles explosent !

Anonyme a dit…

Pruneaux Deneuve est géniale dans "les parapluie..." !!!

Anonyme a dit…

Deneuse et "géniale" dans la même phrase... ARF !!
Pruneauxyz.