lundi 10 juin 2013

La fin du Quizz de 'Mo




















Barbara ! La Barbara et tout est dit. Et avouons que la tentation est grande de nous arrêter là. Mais ce ne serait pas suave : oui le brushing à paillettes appartenait bien à miss Stanwyck dans l'unique "Walk on the wild side/la rue chaude" de Edward Dmytryk, qui en 1962 disait sans dire et montrait sans souligner. Quoi que...

Nos plus sincères et chaleureuses félicitations vont à mademoiselle Valentine DeLuxe qui fut si performante la même semaine que nous avons derechef demandé un contrôle anti-dopage. Elle voit son nom en noir sur gris cette semaine et proposera le Quizz de 21h. Tremblez suaves visiteurs, tremblez.
























"Walk on the wild side" étant un habitué de nos pages, nous n'allons pas vous faire l'affront d'une nouvelle étude approfondie (rires collectifs) de ce qui ressemble à l'adaptation d'une pièce sulfureuse de Tennessee Williams mais est en fait celle d'un roman tout autant scandaleux de Nelson Algren. 

Chérissons les tentatives de porter à l'écran dans les années 60 d'interlopes intrigues quand le code de moralité interdisait toute allusion à la moindre turpitude : cela donne les films les plus surréalistes produits à Hollywood. Cela donne surtout les scénarios les plus décousus et les intrigues les plus étranges, mais avec un casting premier choix, qui là encore, ne peut qu’interpeller. 

























"La rue chaude" doit être vue au moins une fois pour découvrir ce que donnent Jane Fonda en allumeuse hystérique, Anne Baxter en cantinière mexicaine et Barbara Stanwyck en Madame lesbienne mariée à un cul-de-jatte qui se déplace dans une petite caisse à l'aide fers à repasser. Demandons-nous encore aujourd'hui quel rôle donna lieu au plus gros travail de composition. 

Ne parlons pas de Capucine en iceberg ou Laurence Harvey en texan malheureux, "Walk on the wild side" est définitivement un show Barbara S., amoureuse, intraitable, la main alerte et la gifle facile, surtout lorsqu'elle évoque "the days and nights of Hallie Geraaaarrrdddd". 



Après 10 000 visionnages, on ne s'en lasse pas. Et si notre modeste expérience peut servir à quelqu'un, ne tentez pas cette étonnante spirale de la tête qu'exécute Capucine avant d'embrasser la banquette : malgré d'infinies précautions, cela nous a valu trois semaines de minerve au temps où nous aimions embrasser les banquettes. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ah capucine!! la femme mieux coiffée après la gifle qu'avant!
celine