L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suave. 

Célébration de la musique (ah ah rions) oblige, il nous importait en cette journée post cacophonie de vous suggérer quelque chose de vraiment musical, de véritablement sérieux, de résolument classique (ou baroque, ne jouons pas sur les mots). Voilà pourquoi l'idée du weekend est de collectionner Jean-Sébastien Bach ce qui est bien plus amusant qu'on ne pourrait l'imaginer. 

Ce ne sera pas cette fois une révélation : vous savez sans doute que nos connaissances musicales pré 1930 sont pathétiques et à pleurer dès que l'on change de siècle. Pas de panique, on peut collectionner Bach en ne connaissant rien à son oeuvre et en sachant à peine qu'il eut 20 enfants et mourut presque aveugle à la différence de Beethoven qui lui était sourd. 

Ajoutons qu'il est d'autant plus aisé de collectionner Bach lorsqu'on n'y connait rien que Bach semble relativement inattaquable et que c'est donc l'assurance de ne pas se tromper, ce qui ne serait pas le cas en collectionnant... voyons voir... Karen Cheryl dont l'oeuvre n'est, pas encore, parvenue à une reconnaissance internationale et prête encore à quelques quolibets. 

Bach est donc une valeur sûre, qui a le bon goût de se décliner en une foultitude d'objets qui ne sont pas des cd, ce qui vous permettra de ne pas avoir à les écouter. On ramasse donc poupées Bach, assiettes, mugs ou peignoirs Bach et, si l'occasion se présente, horloge présentant Jean-Sébastien jouant du ukulélé ce qui est tordant. 

Tordante l'horloge, certes, mais bien moins que cet irrésistible jeu de mot emprunté à Terminator, "I'll be Bach" que vous pourrez retrouver en tee-shirt pour cet été et déclencher ainsi fou rire et envie au camping. 

Comment c'est souvent le cas, c'est également vers l'art pictural qu'il conviendra de se tourner en s'émerveillant du nombre d'artistes ne jouant pas de l'orgue mais des pinceaux que Bach sût inspirer. 

Le fameux docteur Kevorkian, alias Doctor Death, chantre de l'euthanasie trouvait par exemple la quiétude en gribouillant J.S.. Quant à Bach cochon d'indes, c'est une évidence. 

Notre propre collection est, avouons-le, relativement minimaliste mais possède une pièce maîtresse, et en fait la seule, dont nous pensons cependant qu'elle peut provoquer quelques envies. Il s'agit d'une montre piano jouant Bach et pour cela baptisée "Bach Watch". 

Nous en avons d'ailleurs une caisse. Intéressés ?