Dans son immense suavitude, "Soyons-Suave weekend" vous propose de gagner 90mn (c'est une moyenne) en vous présentant en 5 photos, un film un peu éloigné de nos préoccupations quotidiennes. Comme nous vous en présentons les grandes lignes, et même la fin, vous pourrez vous abstenir de le voir mais pourrez cependant en parler. Ne dîtes rien, cela nous fait plaisir.
Et cette semaine, nous avons regardé "Star Trek - Into Darkness", également intitulé "Vers les ténèbres" dans le Nouveau-Brunswick, réalisé en 2013 par le formidable (tout le monde le dit) J.J. Abrams et qui est encore en salles et parfois même en 3D Imax. De quoi est-il question ? Voyons cela en 5 instants choisis.
Alors que la paix interstellaire semble régner, un terroriste du nom de John fait exploser une bibliothèque puis tue une partie des dirigeants de Starfleet, association bien connue qui veille à la défense de l'univers. Pourquoi est-il si méchant, pourquoi surtout s'en prendre à des livres et à des gens qui aiment se glisser dans des combinaisons en néoprène ? Voilà ce que Kirk et Spock vont devoir découvrir.
Trouvant avec une facilité déconcertante que John s'est caché sur une planète Klingons, l'équipage de l'Enterprise, auquel s'est joint une spécialistes des armes, décide de tuer le terroriste à l'aide de très gros missiles d'un nouveau genre, quitte à déclencher une guerre avec les Klingons qui sont particulièrement chatouilleux. Mais le capitaine Kirk hésite et préfère capturer John et sauver ainsi la paix interstellaire.
Que John se soit laissé prendre aussi facilement intrigue : ne cache-t-il pas quelque chose ? Bon sang de bois : la réponse est oui. Il s'appelle en fait Kahn, dit souvent des choses quelque peu obscures mais nous comprenons qu'il est un humain modifié, entraîné à tuer avec ses amis qui ont tous été congelés et placés dans les fameux missiles d'un nouveau genre que transporte l'Enterprise. Mais qui donc a tenté de le transformer en glaçon provoquant sa colère ? Starfleet !
Apparaît alors l'amiral Marcus de Starfleet qui menace de détruire l'Enterprise si Kirk ne lui livre pas Kahn. C'est lui qui a réveillé Kahn pour provoquer une guerre totale, ce que sa fille suspectait, voilà pourquoi elle s'est engagée sur l'Enterprise en tant que spécialiste des armes. Conflit cornélien : Marcus ne peut pas tuer sa fille, Kirk ne peut pas laisser tuer son équipage, Kahn fera tout pour sauver ses amis glacés.
Finalement, Kirk et Kahn se rendent à bord du vaisseau de Marcus, Kahn le tue (il était méchant) mais veut à présent détruire l'Enterprise (il est aussi très méchant). Kirk meurt en sauvant l'Enterprise mais Spock sauve la planète en arrêtant Kahn et ressuscite Kirk grâce au sang modifié de Kahn, lequel est de nouveau transformé en iceberg. Et cela fait énormément de "k" pour une seule phrase.
Suaves amis, permettez-nous de nous adresser aux éventuels "trekkies" (fans de Star Trek) qui arriveraient par accident sur nos pages : nous n'avons jamais vu la série originale ni aucun des 10 longs métrages réalisés avant que J.J. Abrams ne s'intéresse à l'Enterprise en 2009. C'est donc vierges que nous avions découvert alors "Star Trek" et nous avions trouvé la chose extrêmement divertissante. "Star Trek" nous inspire donc une grande bienveillance.
Il faut dire que l'objet est très séduisant : il y a de jolis effets spéciaux, de gros vaisseaux, des mondes inconnus, un monsieur à la frange impeccable et aux oreilles pointues et il y a Kirk, interprété par Chris Pine dont nous ne savons pas grand chose mais supputons qu'il a été élevé au maïs.
"Into darkness" comme son titre l'indique est assez sombre, déjà parce qu'il fait relativement nuit dans l'espace mais aussi parce que quelqu'un a du rogner le budget éclairage. Le vaisseau de l'amiral Marcus est noir, les Klingons sont également sombres et redoutons un retour du sous-pull en acrylique noir, incontournable et souvent accessoirisé d'un petit top nid d'abeille dont nous ne sommes pas totalement fans.
Comme nous le suggérait cependant un membre de l'équipe par ailleurs cycliste, sans nid d'abeille, "Into Darkness" ne ressemblerait-il pas, par trop, à un catalogue Decathlon ? Certes. Surtout que l'équipage de Starfleet se change parfois pour des combinaisons que vous trouverez facilement au rayon "sports nautiques". Tolérons donc le nid d'abeille.
Dire que l'ensemble est un peu mou est tentant : beaucoup de face à face, de passage d'un vaisseau à un autre, d'assemblées générales pour décider de la marche à suivre, que n'égayent que trop rarement un tombé de combinaison.
Niveau suavitude, "Into Darkness" est en effet très décevant : Kirk sort vaguement d'un lit, Kahn prend une douche mais la scène n'est pas dans le version en salles. Par contre la fille de Marcus se change soudainement pour révéler que l'industrie des sous-vêtements féminins a beaucoup de retard en 2260.
Oui, on peut posséder la technologie nécessaire pour voler dans l'espace mais pas celle pour mettre fin à la tyrannie des bretelles.
Saluons tout de même le retour de Peter Weller dans le rôle de l'amiral Marcus, Peter que nous n'avions pas vu depuis longtemps et qui semble goûter la terracotta. Quant au choix de Benedict Cumberbatch dans le rôle de Kahn, exprimons notre surprise d'avoir confié le rôle d'un humain, certes modifié mais un humain tout de même, à l'acteur au monde qui ressemble le plus à un alien.
Dans les précédents films, Kahn était interprété par Ricardo Montalban qui, lui, est parfaitement comme tout le monde. Non ? En tout cas, nous, rien ne nous choque...
Alors que la paix interstellaire semble régner, un terroriste du nom de John fait exploser une bibliothèque puis tue une partie des dirigeants de Starfleet, association bien connue qui veille à la défense de l'univers. Pourquoi est-il si méchant, pourquoi surtout s'en prendre à des livres et à des gens qui aiment se glisser dans des combinaisons en néoprène ? Voilà ce que Kirk et Spock vont devoir découvrir.
Trouvant avec une facilité déconcertante que John s'est caché sur une planète Klingons, l'équipage de l'Enterprise, auquel s'est joint une spécialistes des armes, décide de tuer le terroriste à l'aide de très gros missiles d'un nouveau genre, quitte à déclencher une guerre avec les Klingons qui sont particulièrement chatouilleux. Mais le capitaine Kirk hésite et préfère capturer John et sauver ainsi la paix interstellaire.
Que John se soit laissé prendre aussi facilement intrigue : ne cache-t-il pas quelque chose ? Bon sang de bois : la réponse est oui. Il s'appelle en fait Kahn, dit souvent des choses quelque peu obscures mais nous comprenons qu'il est un humain modifié, entraîné à tuer avec ses amis qui ont tous été congelés et placés dans les fameux missiles d'un nouveau genre que transporte l'Enterprise. Mais qui donc a tenté de le transformer en glaçon provoquant sa colère ? Starfleet !
Apparaît alors l'amiral Marcus de Starfleet qui menace de détruire l'Enterprise si Kirk ne lui livre pas Kahn. C'est lui qui a réveillé Kahn pour provoquer une guerre totale, ce que sa fille suspectait, voilà pourquoi elle s'est engagée sur l'Enterprise en tant que spécialiste des armes. Conflit cornélien : Marcus ne peut pas tuer sa fille, Kirk ne peut pas laisser tuer son équipage, Kahn fera tout pour sauver ses amis glacés.
Finalement, Kirk et Kahn se rendent à bord du vaisseau de Marcus, Kahn le tue (il était méchant) mais veut à présent détruire l'Enterprise (il est aussi très méchant). Kirk meurt en sauvant l'Enterprise mais Spock sauve la planète en arrêtant Kahn et ressuscite Kirk grâce au sang modifié de Kahn, lequel est de nouveau transformé en iceberg. Et cela fait énormément de "k" pour une seule phrase.
Suaves amis, permettez-nous de nous adresser aux éventuels "trekkies" (fans de Star Trek) qui arriveraient par accident sur nos pages : nous n'avons jamais vu la série originale ni aucun des 10 longs métrages réalisés avant que J.J. Abrams ne s'intéresse à l'Enterprise en 2009. C'est donc vierges que nous avions découvert alors "Star Trek" et nous avions trouvé la chose extrêmement divertissante. "Star Trek" nous inspire donc une grande bienveillance.
Il faut dire que l'objet est très séduisant : il y a de jolis effets spéciaux, de gros vaisseaux, des mondes inconnus, un monsieur à la frange impeccable et aux oreilles pointues et il y a Kirk, interprété par Chris Pine dont nous ne savons pas grand chose mais supputons qu'il a été élevé au maïs.
"Into darkness" comme son titre l'indique est assez sombre, déjà parce qu'il fait relativement nuit dans l'espace mais aussi parce que quelqu'un a du rogner le budget éclairage. Le vaisseau de l'amiral Marcus est noir, les Klingons sont également sombres et redoutons un retour du sous-pull en acrylique noir, incontournable et souvent accessoirisé d'un petit top nid d'abeille dont nous ne sommes pas totalement fans.
Comme nous le suggérait cependant un membre de l'équipe par ailleurs cycliste, sans nid d'abeille, "Into Darkness" ne ressemblerait-il pas, par trop, à un catalogue Decathlon ? Certes. Surtout que l'équipage de Starfleet se change parfois pour des combinaisons que vous trouverez facilement au rayon "sports nautiques". Tolérons donc le nid d'abeille.
Dire que l'ensemble est un peu mou est tentant : beaucoup de face à face, de passage d'un vaisseau à un autre, d'assemblées générales pour décider de la marche à suivre, que n'égayent que trop rarement un tombé de combinaison.
Niveau suavitude, "Into Darkness" est en effet très décevant : Kirk sort vaguement d'un lit, Kahn prend une douche mais la scène n'est pas dans le version en salles. Par contre la fille de Marcus se change soudainement pour révéler que l'industrie des sous-vêtements féminins a beaucoup de retard en 2260.
Oui, on peut posséder la technologie nécessaire pour voler dans l'espace mais pas celle pour mettre fin à la tyrannie des bretelles.
Saluons tout de même le retour de Peter Weller dans le rôle de l'amiral Marcus, Peter que nous n'avions pas vu depuis longtemps et qui semble goûter la terracotta. Quant au choix de Benedict Cumberbatch dans le rôle de Kahn, exprimons notre surprise d'avoir confié le rôle d'un humain, certes modifié mais un humain tout de même, à l'acteur au monde qui ressemble le plus à un alien.
2 commentaires:
Je m'étais fait la même réflexion sur la mise en 3D du catalogue Décathlon...
C'est peu de dire que cet opus déçoit... Le Star-Trek "nouvelle vague" était une jolie surprise pleine d'action, d'effets spéciaux originalement utilisés et -surtout !- d'humour. Celui-là est vide d'intérêt, ne possédant même pas un semblant d'ambiance pour palier la nullité de l'histoire ( sans ajouter que, ce coup-ci, on rigole franchement moins tout en étant pas plus ému pour autant...!). Mais, si de votre côté, vous voulez vous-même économiser 90 minutes ( c'est une moyenne !), je vous déconseille le After Earth avec Smith et fils, le Man Of Steal avec un autre Anglo-Saxon nourri au transgénique ( et franchement moins fun que Chris Pine !) ni le très raté Upside-Down, traité comme un vidéo-clip pour fillette alors qu'on aurait pu en faire un joli compte d'anticipation. Eeet oui: les temps sont durs pour les amateurs de S-F !! Quoique, en comparaison de tout cela, le Oblivion avec Cruise parait moins fadasse, du coup; plus honnête...
Pruneauxyz.
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