lundi 4 janvier 2010

La fin du dernier quizz de Claire (de l'année)



Mon Dieu que le dernier quizz de l'année fut rapide : en quelques heures et une seule proposition, TheDivineFeud envoya ses adversaires au tapis, qu'il reçoive notre admiration sans borne et voit son nom en noir sur blanc sur Soyons-Suave cette semaine. Tapie dans l'ombre, c'était bien Louise Brooks, sans perle ni la coiffure qui la rendit célèbre, coiffure considérée comme une des plus influentes du XXème siècle et qu'elle portait depuis l'adolescence.

Il fallait donc de l'oeil, de l'intuition ou une parfaite connaissance de miss Brooks pour identifier cette étrange créature qui marqua moins le monde du cinéma du temps de ses années activités (de 1925 à 1938) qu'une fois retirée des écrans. Un grand merci une fois encore à Henri Langlois et aux Cahiers du cinéma qui firent beaucoup dans la reconnaissance de cette actrice qui était relativement oubliée dans les années 50, lorsque des rétrospectives, des livres et des articles vantant la modernité de son jeu la firent revenir dans la lumière. Louise Brooks vécut ce retour en grâce de façon assez amusée, elle vivait de ses charmes depuis une vingtaine d'années et se moquait du cinéma, lui préférant de loin le whisky.

Malgré tout, cette nouvelle popularité lui permit de se réaliser dans la critique de cinéma, qu'elle pratiqua avec une ironie assez suave, la plupart de ses articles ayant été réuni dans le livre "Lulu à Hollywood". On découvrit qu'elle était drôle, intelligente, très lucide, un peu lesbienne, et qu'elle avait passé une nuit avec Greta Garbo.



Ce qui n'avait échappé à personne, c'est qu'elle possédait sans doute le visage le plus photogénique du muet, aussi belle en garçonne qu'en canari, et même affublée de la plus haute coiffe à plumes jamais portée en dehors du Casino de Paris. Et ce qu'on retiendra, c'est incontestablement son influence sur les cheveux des femmes. Anna, Katie, Mary ou Mireille, elles lui disent toutes merci.




Et c'est bon d'accueillir la demoiselle d'Avignon sur ces pages. Welcome Mireille !

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