mercredi 6 juin 2018

La question du jour : quel suave souvenir garder de Zsa Zsa ?




































Vous l'avez peut-être suivie en direct (non ? Ah bon... vous êtes étranges parfois...), en tout cas nous étions face à notre écran le 14 avril dernier, pour suivre sur internet la vente exceptionnelle de près de 500 objets appartenant à la succession de Zsa Zsa Gabor, et entendez par succession tout ce que son dernier époux et fossoyeur, Frédéric Prinz von Anhalt, trouva de disponible afin d'alimenter son compte en banque.

Les ventes de ce type sont toujours un peu étranges, puisqu'elles présentent, dans la diversité des objets proposés, une intimité dans laquelle nous ne souhaitions pas forcément entrer. En tout cas elles atteignent parfois des sommes faramineuses (la vente Garbo, les bijoux d'Elizabeth Taylor, la collection hollywoodienne de Debbie Reynolds). Dans le cas de Zsa Zsa, on frisa le million de dollars.























Parce que nous parlons de la plus célèbre des trois soeurs Gabor, on trouva bien entendu pléthore de fourrures, de diamants vrais et faux et divers signes extérieurs de richesse et de glamour : un des clous du spectacle fut par exemple la collection de malles Vuitton sans lesquelles il est bien sûr impossible de voyager sereinement.
























Entre les objets divers de décoration, le piano à queue, le lit à baldaquin et des chinoiseries de bon goût, on put être surpris de découvrir une assez belle collection d'art, des toiles notamment signées Margaret Keane, Marcel Vertes ou Pal Fried, ce qui prouvait que Zsa Zsa n'oublia jamais qu'elle était hongroise.



































Et finalement, alors que nous étions prêts à bondir sur les enchères à l'apparition d'un lot surprenant ou d'un objet amusant, eh bien non. Pas d'envie. Pas d'article curieux sans lequel il semble soudain impossible de vivre. 

Cela ne tient pas à Zsa Zsa, cela ne tient pas non plus au prix demandé (un peu quand même, soyons honnêtes), non, simplement le sentiment qu'il serait étrange et même un peu dérangeant de posséder ceci :


















On ne pourra pas dire que l'époux survivant n'a pas été jusqu'à faire les fonds de tiroirs et la moindre étagère de salle de bain. Le lot s'envola à 1200 dollars. 

Finalement nous avons failli tenter une enchère sur le bijou signature reprenant le "Dah-ling", que Zsa Zsa était obligée de prononcer pour qu'on ne confonde pas avec sa sœur Eva. Mais il a atteint 20 000 dollars avant même que nos doigts n'atteignent notre clavier. 













Pas de problème, nous avons un petit artisan local qui travaille très bien le strass. Et comme nous connaissons également un expert en faux-papiers, nous savons quoi demander à Noël. 



































Pas certain cependant que cela nous permette de passer à l'aéroport. 

1 commentaire:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Vous n'êtes pas blonde aux yeux verts ?
Je suisbtoujours ému de penser que nous aurions pu partager le gâteau d'anniversaire