lundi 27 novembre 2017

La fin du Quizz de Nina.



































Suaves visiteurs, vous nous pardonnerez ce soir d'être un peu moins bavards que d'ordinaire, mais nous revenons à peine d'un charmant weekend et découvrons qu'il est en fait très malvenu de s'éloigner de sa boite mail lors du black friday. 

Alors que nous allons attaquer le tri des 1780 messages reçus en deux jours, célébrons Ivan Fernadez qui démasqua en un tour de main Angela Lansbury dans le rôle qui fit dire à quelques producteurs oeuvrant à la télévision : mais elle est pas mal en détective amateur Angela ! Elle serait bien dans une série !!! Ivan, voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages. Et évidemment : bravo ! 



































Si nous reviendrons prochainement sur les adaptations des romans d'Agatha Christie, reconnaissons que seul "Le miroir se brisa" possède, en plus du traditionnel casting prestigieux, Elizabeth Taylor et pas n'importe laquelle, la Liz période John Warner, son 6e époux, sénateur républicain qui lui fit connaître les meetings, les dîners à Washington, un rôle inattendu à savoir celui d'épouse dévouée et finalement la drogue, l'alcool et le centre Betty Ford. 

Il fallait sans doute un peu de courage et une bonne dose d'auto-dérision pour accepter le rôle principal de ce "Miroir", où fusent les répliques sur le surpoids et le difficile statut d'actrice has-been. Deux ans plus tard Liz divorça, fit une cure et se lança au théâtre, qui est toujours le meilleur endroit pour se refaire une virginité. 




































Parce que nous sommes suaves et parce que nous aimons les actrices à la dérive, devons-nous ajouter que nous aimons d'amour "The mirror crack'd", où nous découvrons à chaque nouveau visionnage des petites choses nous ayant échappées. 

Et nous ne parlons évidement pas des seins de Kim Novak. 














Terminons avec Angela Lansbury, qui en 1980 ne faisait pas grand chose à la télévision et au cinéma, passant son temps sur les scènes de Broadway et qui, comme nous l'évoquions, deviendra à partir de 1984 la Jessica Fletcher d'"Arabesque". 



































On comprend aisément ce qui séduisit l'actrice dans la future série fleuve, on comprend un peu moins ce qui décida les producteurs : rien de bien glamour dans sa Miss Marple alors que Jessica... Mais n'oublions jamais le pouvoir du relooking. 

4 commentaires:

Mirabelle a dit…

Distribution en platine pour Le miroir se brisa,une joie!

kranzler a dit…

Ce film – un navet, soit dit en passant – est la magnifique illustration de cette vérité qui veut que nous soyons tous des bêtes assoiffées et aigries : passé un certain stade où on ne nous la fait plus, nous réclamons des actrices ravagées par les outrages du temps.

Nous voulons des kilos enfermés dans des gaines, de la graisse qui déborde, des poches sous les yeux, des seins qui s’affaissent, des rides, des traces d’injection de botox, des joues retendues et gonflées comme des flancs caramel vanille. Nous réclamons des beautés effondrées.

soyons-suave a dit…

Ah Kranzler, Kranzler, Kranzler :)

Lady Cancan a dit…

@Kranzler
C'est bien moi que vous attendiez,définitivement!

LC