lundi 21 novembre 2016

La fin du Quizz d'Irène Agathe.























Suaves visiteurs, à vrai dire nous ne savons pas si nous devons nous excuser ou au contraire vous en vouloir. Sachant que nous sommes suaves, éliminons aussitôt la deuxième proposition et reconnaissons qu'il était sans doute un peu complexe de reconnaître la divine Lypsinka sous la chevelure noire et les gants opéra. 

Voilà pourquoi nous félicitons et célébrons d'une douche de champagne Lady Cancan et Scott Von Teufel qui, à deux minutes simplement d’intervalle, ont résolu l'énigme après sans doute quelques sueurs froides et potentiellement les mains moites. Suave gagnante, et suave dauphin, nous vous serrons dans nos bras. Bravo. C'était très fort. 























Puisque nous avons passé une bonne partie de ces journées d'angoisse sans vainqueur à crier que tout était pourtant là sous vos yeux et cela sans grands résultats, explicitons. La capture est tirée d'un film HBO nommé "Witch Hunt" (indice 3), réalisé par Paul Schrader (indice 4) et mettant en vedette Dennis Hopper (indice 1). 

L'inconnue, nous le savons à présent était donc Lypsinka (indice 2), membre historique de Wigstock (indice 5 et c'était même écrit dans la colonne de droite tout en haut), qui a passé les 5 dernières années à incarner Joan Crawford dans différents spectacles et vénère par-dessus tout "Maman très Chère", indice 6. 























Alors bien sûr, nous entendons d'ici les récriminations : "Ouiiiii, il fallait le savoir....", "Personne ne connait Lypmachin".... "Et avec simplement 4 apparitions, comment supposer un haut degré de vénération....". Ce à quoi en substance, nous répondons, excusez l'expression, prout ! 

Oui ! Prout ! Lypsinka, The Lady Bunny et RuPaul forment la sainte trilogie incontournable qui à partir des années 80 a donné un visage moderne au monde des drag queens. Et combien nous vous envions si vous ne découvrez qu'aujourd'hui son existence : un monde suave et mystérieux s'ouvre à vous. 



La vidéo ci-dessus est l'incarnation même de ce qu'est un spectacle de Lypsinka : une bande-son au millimètre près, mêlant chansons obscures et hits de Broadway, des extraits de dialogues de films où règnent Joan Crawford, Liz Taylor ou Gloria Swanson, et une interprétation hallucinante.

On est loin du gros monsieur en vichy faisant un playback sur "La Madrague" ou d'une énième perruque brune pensant être Cher.



Il serait sans doute un peu étrange de préciser que Lypsinka a été pour nous un mentor sans ne donner aucune explication et pourtant c'est ce que nous allons faire, en vous promettant un long post à venir dans lequel nous vous dirons tout, si vous acceptez d'attendre trois ou quatre semaines.

Alors oui, nous vous demandons beaucoup. Et nous avons conscience de vous avoir dit "prout" ce qui n'était guère suave. Mais nous vous aimons vous savez. Presque autant que Lypsinka, pour dire...




3 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Waow. Quel cri du coeur!
Devons nous rappeler Chapier et son divan?

Max Bialystok a dit…

J'ai eu la chance de la voir une fois en spectacle et j'avoue que je ne m'en suis toujours pas remis.
Une légende !!

soyons-suave a dit…

ET comme nous comprenons ce sentiment Max :)