lundi 9 mai 2016

La fin du Quizz d'Ana Maria.























On s'en souvient peut-être, en tout cas, nous, n'avons pas oublié et nous supposons que notre grande gagnante non plus, se languissant sans doute, mais il y a un mois et demi, Céline de la Saga mettait exactement 2 minutes pour démasquer Diane Varsi dans l'inénarrable "Peyton place". 

Ce n'est pas le record de vitesse du Quizz, le deuxième ou le troisième, sans doute,  mais supposant que Céline les détienne aussi, que voulez-vous que nous disions que nous n'avons pas encore dit. Céline est rapide, Céline est très forte, Céline est un danger pour vous tous. Tremblez donc, pendant que nous l'embrassons tout en la félicitant, et en l'engageant à admirer son nom en noir sur gris ce soir sur Soyons-Suave, le retour. Céline, bravo ! 



































"Peyton place", ou "Les plaisirs de l'Enfer", ou, comme nous aimons parfois l'appeler et pas seulement en visite éclair à Köln, "Glut unter der Asche", est un film réalisé en 1957 par Mark Robson, d'après le chef d'oeuvre scandaleux de Grace Metalious, qui n'est pas, contrairement à ce que nous avons longtemps cru, un groupe de métal mais une femme.

Grace qui jusque là écrivait tout en tenant sa maison, ne réalisa pas immédiatement que son premier roman allait devenir un phénomène. Soudainement célèbre et riche, elle fit globalement n'importe quoi, et décédera 8 ans plus tard d'une cirrhose. 


































Parce qu'il se vendit à plus de 20 millions d'exemplaires, Hollywood ne fut pas long à acheter les droits du roman. Mais parce qu'il mettait en scène les vilains secrets d'une petite ville de Nouvelle Angleterre avec au programme viol, inceste, meurtre et, sans doute le pire en cette fin des années 50, relations sexuelles consenties hors mariage, on édulcora considérablement la chose afin de permettre son passage sur grand écran. 

Énorme budget, la version qu'en tourna la Fox, produite par Jerry Wald, que nous honorons une fois l'an par un marathon dvdesque, donna sa chance à une inconnue qui rêvait, adolescente, d'être chanteuse folk et qui, à 19 ans, fit son entrée au cinéma. Accélérons : Diane Varsi détestera Hollywood, sa vacuité, son système, ses stars. Ne sortant jamais et refusant de jouer le jeu du glamour, elle enchaînera les dépressions et quittera la capitale du cinéma au bout de 2 ans. Pour y revenir. Et pour en repartir. Et enfin mourir à 54 ans en 1992, loin des plateaux depuis presque 40 ans. 





















Le problème avec Diane Varsi, enfin notre problème, est, qu'en plus d'une filmographie réduite, elle a tendance à toujours nous faire penser à quelqu'un d'autre, et principalement à Mercedes McCambridge, non moins torturée d'ailleurs. 

Nous avons même réussi l'exploit de croire un temps qu'elle avait joué dans "Le village des damnés" parce que nous avions sans cesse cette photo en tête et que franchement :

































Mais finalement le véritable exploit de ce billet est d'être parvenu à évoquer "Peyton Place" sans mentionner une seule fois Lana Turner. 

Mince nous venons de le faire. De toutes les façons, c'était perdu d'avance. 


2 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Alors comme ça, on va se rincer à la kölsch de temps à autre ?

soyons-suave a dit…

Nous voyons ce que vous retenez de nos billet :)