dimanche 30 juin 2013
La promenade du dimanche.
Puisqu'il n'est pas conseillé de rester une journée entière entre quatre murs et que l'air frais est en tout point salutaire, "Soyons-Suave weekend" vous suggère d'aller vous aventurer dans de nouvelles contrées, découvrir d'autres suaves horizons.
Depuis la spectaculaire vente aux enchères de sa collection personnelle, nous pensions que Debbie Reynolds avait récupéré tous ses placards et coulait des jours heureux en contemplant les entrepôts enfin vidés dans lesquels, pendant des années, elle avait accumulé tout ce dont les studios ne voulaient plus.
Erreur : Debbie avait visiblement amassé plus que de raison et vend donc ses surplus sur le formidable "Debbie Reynolds Studio store" qui revient sur la fameuse vente et propose, en plus, des petites choses ayant appartenu à Shirley MacLaine ou Carrie Fisher. C'est de là que provenait d'ailleurs la salopette du dernier Quizz. Merci Debbie.
Tentés par des affiches parfois signées, des tenues de Debbie ou de Shirley, un coffre ayant joué dans "Quo Vadis" ET "Jules César" ou par la saharienne d'Ava Gardner dans "Mogambo", alors n'hésitez plus. On n'a pas tous les jours suavement l'occasion de casser son PEL.
Nous hésitons en ce qui nous concerne à nous rendre acquéreur de ce moulage en cire de la tête de Yul Brynner utilisé dans "Le roi et moi".
En fait nous l'avions tout d'abord pris pour un sex-toy. 500 $. Nous allons encore réfléchir.
Et maintenant dansons !
La touche Brazil sans laquelle un dimanche n'est pas totalement suave est totalement dans la thématique du weekend et se cachait un peu à vrai dire...
Soyons-Suave vous fait gagner 90mn.
Dans son immense suavitude, "Soyons-Suave weekend" vous propose de gagner 90mn (c'est une moyenne) en vous présentant en 5 photos, un film un peu éloigné de nos préoccupations quotidiennes. Comme nous vous en présentons les grandes lignes, et même la fin, vous pourrez vous abstenir de le voir mais pourrez cependant en parler. Ne dîtes rien, cela nous fait plaisir.
Et cette semaine, nous avons regardé "Star Trek - Into Darkness", également intitulé "Vers les ténèbres" dans le Nouveau-Brunswick, réalisé en 2013 par le formidable (tout le monde le dit) J.J. Abrams et qui est encore en salles et parfois même en 3D Imax. De quoi est-il question ? Voyons cela en 5 instants choisis.
Alors que la paix interstellaire semble régner, un terroriste du nom de John fait exploser une bibliothèque puis tue une partie des dirigeants de Starfleet, association bien connue qui veille à la défense de l'univers. Pourquoi est-il si méchant, pourquoi surtout s'en prendre à des livres et à des gens qui aiment se glisser dans des combinaisons en néoprène ? Voilà ce que Kirk et Spock vont devoir découvrir.
Trouvant avec une facilité déconcertante que John s'est caché sur une planète Klingons, l'équipage de l'Enterprise, auquel s'est joint une spécialistes des armes, décide de tuer le terroriste à l'aide de très gros missiles d'un nouveau genre, quitte à déclencher une guerre avec les Klingons qui sont particulièrement chatouilleux. Mais le capitaine Kirk hésite et préfère capturer John et sauver ainsi la paix interstellaire.
Que John se soit laissé prendre aussi facilement intrigue : ne cache-t-il pas quelque chose ? Bon sang de bois : la réponse est oui. Il s'appelle en fait Kahn, dit souvent des choses quelque peu obscures mais nous comprenons qu'il est un humain modifié, entraîné à tuer avec ses amis qui ont tous été congelés et placés dans les fameux missiles d'un nouveau genre que transporte l'Enterprise. Mais qui donc a tenté de le transformer en glaçon provoquant sa colère ? Starfleet !
Apparaît alors l'amiral Marcus de Starfleet qui menace de détruire l'Enterprise si Kirk ne lui livre pas Kahn. C'est lui qui a réveillé Kahn pour provoquer une guerre totale, ce que sa fille suspectait, voilà pourquoi elle s'est engagée sur l'Enterprise en tant que spécialiste des armes. Conflit cornélien : Marcus ne peut pas tuer sa fille, Kirk ne peut pas laisser tuer son équipage, Kahn fera tout pour sauver ses amis glacés.
Finalement, Kirk et Kahn se rendent à bord du vaisseau de Marcus, Kahn le tue (il était méchant) mais veut à présent détruire l'Enterprise (il est aussi très méchant). Kirk meurt en sauvant l'Enterprise mais Spock sauve la planète en arrêtant Kahn et ressuscite Kirk grâce au sang modifié de Kahn, lequel est de nouveau transformé en iceberg. Et cela fait énormément de "k" pour une seule phrase.
Suaves amis, permettez-nous de nous adresser aux éventuels "trekkies" (fans de Star Trek) qui arriveraient par accident sur nos pages : nous n'avons jamais vu la série originale ni aucun des 10 longs métrages réalisés avant que J.J. Abrams ne s'intéresse à l'Enterprise en 2009. C'est donc vierges que nous avions découvert alors "Star Trek" et nous avions trouvé la chose extrêmement divertissante. "Star Trek" nous inspire donc une grande bienveillance.
Il faut dire que l'objet est très séduisant : il y a de jolis effets spéciaux, de gros vaisseaux, des mondes inconnus, un monsieur à la frange impeccable et aux oreilles pointues et il y a Kirk, interprété par Chris Pine dont nous ne savons pas grand chose mais supputons qu'il a été élevé au maïs.
"Into darkness" comme son titre l'indique est assez sombre, déjà parce qu'il fait relativement nuit dans l'espace mais aussi parce que quelqu'un a du rogner le budget éclairage. Le vaisseau de l'amiral Marcus est noir, les Klingons sont également sombres et redoutons un retour du sous-pull en acrylique noir, incontournable et souvent accessoirisé d'un petit top nid d'abeille dont nous ne sommes pas totalement fans.
Comme nous le suggérait cependant un membre de l'équipe par ailleurs cycliste, sans nid d'abeille, "Into Darkness" ne ressemblerait-il pas, par trop, à un catalogue Decathlon ? Certes. Surtout que l'équipage de Starfleet se change parfois pour des combinaisons que vous trouverez facilement au rayon "sports nautiques". Tolérons donc le nid d'abeille.
Dire que l'ensemble est un peu mou est tentant : beaucoup de face à face, de passage d'un vaisseau à un autre, d'assemblées générales pour décider de la marche à suivre, que n'égayent que trop rarement un tombé de combinaison.
Niveau suavitude, "Into Darkness" est en effet très décevant : Kirk sort vaguement d'un lit, Kahn prend une douche mais la scène n'est pas dans le version en salles. Par contre la fille de Marcus se change soudainement pour révéler que l'industrie des sous-vêtements féminins a beaucoup de retard en 2260.
Oui, on peut posséder la technologie nécessaire pour voler dans l'espace mais pas celle pour mettre fin à la tyrannie des bretelles.
Saluons tout de même le retour de Peter Weller dans le rôle de l'amiral Marcus, Peter que nous n'avions pas vu depuis longtemps et qui semble goûter la terracotta. Quant au choix de Benedict Cumberbatch dans le rôle de Kahn, exprimons notre surprise d'avoir confié le rôle d'un humain, certes modifié mais un humain tout de même, à l'acteur au monde qui ressemble le plus à un alien.
Dans les précédents films, Kahn était interprété par Ricardo Montalban qui, lui, est parfaitement comme tout le monde. Non ? En tout cas, nous, rien ne nous choque...
Alors que la paix interstellaire semble régner, un terroriste du nom de John fait exploser une bibliothèque puis tue une partie des dirigeants de Starfleet, association bien connue qui veille à la défense de l'univers. Pourquoi est-il si méchant, pourquoi surtout s'en prendre à des livres et à des gens qui aiment se glisser dans des combinaisons en néoprène ? Voilà ce que Kirk et Spock vont devoir découvrir.
Trouvant avec une facilité déconcertante que John s'est caché sur une planète Klingons, l'équipage de l'Enterprise, auquel s'est joint une spécialistes des armes, décide de tuer le terroriste à l'aide de très gros missiles d'un nouveau genre, quitte à déclencher une guerre avec les Klingons qui sont particulièrement chatouilleux. Mais le capitaine Kirk hésite et préfère capturer John et sauver ainsi la paix interstellaire.
Que John se soit laissé prendre aussi facilement intrigue : ne cache-t-il pas quelque chose ? Bon sang de bois : la réponse est oui. Il s'appelle en fait Kahn, dit souvent des choses quelque peu obscures mais nous comprenons qu'il est un humain modifié, entraîné à tuer avec ses amis qui ont tous été congelés et placés dans les fameux missiles d'un nouveau genre que transporte l'Enterprise. Mais qui donc a tenté de le transformer en glaçon provoquant sa colère ? Starfleet !
Apparaît alors l'amiral Marcus de Starfleet qui menace de détruire l'Enterprise si Kirk ne lui livre pas Kahn. C'est lui qui a réveillé Kahn pour provoquer une guerre totale, ce que sa fille suspectait, voilà pourquoi elle s'est engagée sur l'Enterprise en tant que spécialiste des armes. Conflit cornélien : Marcus ne peut pas tuer sa fille, Kirk ne peut pas laisser tuer son équipage, Kahn fera tout pour sauver ses amis glacés.
Finalement, Kirk et Kahn se rendent à bord du vaisseau de Marcus, Kahn le tue (il était méchant) mais veut à présent détruire l'Enterprise (il est aussi très méchant). Kirk meurt en sauvant l'Enterprise mais Spock sauve la planète en arrêtant Kahn et ressuscite Kirk grâce au sang modifié de Kahn, lequel est de nouveau transformé en iceberg. Et cela fait énormément de "k" pour une seule phrase.
Suaves amis, permettez-nous de nous adresser aux éventuels "trekkies" (fans de Star Trek) qui arriveraient par accident sur nos pages : nous n'avons jamais vu la série originale ni aucun des 10 longs métrages réalisés avant que J.J. Abrams ne s'intéresse à l'Enterprise en 2009. C'est donc vierges que nous avions découvert alors "Star Trek" et nous avions trouvé la chose extrêmement divertissante. "Star Trek" nous inspire donc une grande bienveillance.
Il faut dire que l'objet est très séduisant : il y a de jolis effets spéciaux, de gros vaisseaux, des mondes inconnus, un monsieur à la frange impeccable et aux oreilles pointues et il y a Kirk, interprété par Chris Pine dont nous ne savons pas grand chose mais supputons qu'il a été élevé au maïs.
"Into darkness" comme son titre l'indique est assez sombre, déjà parce qu'il fait relativement nuit dans l'espace mais aussi parce que quelqu'un a du rogner le budget éclairage. Le vaisseau de l'amiral Marcus est noir, les Klingons sont également sombres et redoutons un retour du sous-pull en acrylique noir, incontournable et souvent accessoirisé d'un petit top nid d'abeille dont nous ne sommes pas totalement fans.
Comme nous le suggérait cependant un membre de l'équipe par ailleurs cycliste, sans nid d'abeille, "Into Darkness" ne ressemblerait-il pas, par trop, à un catalogue Decathlon ? Certes. Surtout que l'équipage de Starfleet se change parfois pour des combinaisons que vous trouverez facilement au rayon "sports nautiques". Tolérons donc le nid d'abeille.
Dire que l'ensemble est un peu mou est tentant : beaucoup de face à face, de passage d'un vaisseau à un autre, d'assemblées générales pour décider de la marche à suivre, que n'égayent que trop rarement un tombé de combinaison.
Niveau suavitude, "Into Darkness" est en effet très décevant : Kirk sort vaguement d'un lit, Kahn prend une douche mais la scène n'est pas dans le version en salles. Par contre la fille de Marcus se change soudainement pour révéler que l'industrie des sous-vêtements féminins a beaucoup de retard en 2260.
Oui, on peut posséder la technologie nécessaire pour voler dans l'espace mais pas celle pour mettre fin à la tyrannie des bretelles.
Saluons tout de même le retour de Peter Weller dans le rôle de l'amiral Marcus, Peter que nous n'avions pas vu depuis longtemps et qui semble goûter la terracotta. Quant au choix de Benedict Cumberbatch dans le rôle de Kahn, exprimons notre surprise d'avoir confié le rôle d'un humain, certes modifié mais un humain tout de même, à l'acteur au monde qui ressemble le plus à un alien.
Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?
Ce n'est pas parce que nous sommes dimanche qu'il ne faut pas faire un effort. Ava Gardner montre l'exemple et propose l'option "Renaissance woman".
L'Infirmière du dimanche.
Nous sommes très heureux de vous présenter l'Infirmière du dimanche, dont l'altruisme, le sens du dévouement et l'uniforme virginal, sauront rendre encore plus suave cette journée de célébrations.
Et pour sa nouvelle journée de travail, l'Infirmière du dimanche se réjouit d'avoir placé à 4% toutes ces vacations payées double.
samedi 29 juin 2013
L'idée collection du weekend.
Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suave.
Avant toute chose, reconnaissons l'aspect convenu et un poil caricatural de vous proposer de collectionner des caniches roses aujourd'hui mais nous tenons à préciser que ce billet était prévu de longue date et qu'il est donc à priori sans rapport avec le moindre calendrier festif et communautaire.
Cependant, bon, voilà, nous allons effectivement parler de caniches roses, ce qui est le degré suprême du caniche qui déjà, en lui-même,et avant d'être un compagnon fidèle et affectueux, est très suave.
A priori, les experts sont relativement unanimes pour reconnaître que les années 50 furent l'âge d'or du caniche, vraisemblablement à la suite de la seconde guerre mondiale et du retour aux USA des GIs qui ramenèrent de France, non seulement de fraîches et innocentes paysannes rencontrées sur les routes enfin libérées mais également ce symbole de notre beau pays qu'est le French Poodle.
Un simple détour sur Ebay à la rubrique "Caniche années 50" vous confirmera qu'on fabriqua du caniche à tour de bras lors de cette décennie, une plongée dans les archives de "Soyons-Suave" et du tag "poodle" vous prouvera l'attrait certain pour le caniche rose, décrété soudainement accessoire indispensable à Hollywood.
Evidemment, on peut s'interroger sur la couleur, le caniche étant rarement rose de naissance. Avançons qu'on l'aima ainsi parce que c'est joli, un caniche rose menant tout de même aux frontières dangereuses du pléonasme.
Collectionner du caniche rose est très facile étant donnée l'abondance d'articles qui furent produits, dont nous pouvons dire qu'ils sont toujours charmants et de bons goût, déclinés en jardinières, en lampes, en salière-poivrière ou en petit objet purement décoratif. Le choix est si vaste que s'en est vertigineux. Illustrations :
Comme nous vous savons pointus et que nous devinons vos réserves : à quoi bon collectionner quelque chose qu'on peut trouver partout, ajoutons que le caniche rose se décline dans une catégorie fort réjouissante : la céramique spaguetti.
Soyons brefs : toujours dans les années 50, les céramistes développèrent une technique consistant, en gros, à passer leur matière première (terre, argile) dans un appareil à faire des pâtes et à ajouter ces filaments plus ou moins gros à leurs créations avant cuisson. Cette mode dura très peu de temps, entre 5 et 10 ans au plus, temps nécessaire à décourager même les artistes les plus volontaires. Qui a déjà essayé de faire ses propres pastas sait à quel point l'exercice n'est pas des plus excitants. Imaginez donc la même chose mais avec de la glaise, qui implique de surcroît de ne faire que des pièces uniques.
Tentés, l'ouvrage de référence de Wanda Guessner deviendra votre bible et vous la remercierez chaque jour pour le chapitre "Comment nettoyer votre caniche spaguetti ?", la poussière étant l'ennemi personnel tenace de cet objet rare.
Si nous livrons le fond de notre pensée, et Dieu sait que nous aimons les caniches, il nous semble qu'une collection entière de caniches roses, c'est à dire au minimum deux pièces remplies du sol au plafond, peut rapidement vous faire passer d'un certain équilibre mental à une dimension plus trouble, une sorte de monde parallèle dont Barbara Cartland serait l'impératrice despotique. Et nous tenons, suaves visiteurs, à vous garder sain d'esprit.
Voilà pourquoi nous vous suggérons la touche rose plutôt que l'accumulation, ce que nous ne pensions pas écrire un jour, adeptes de la quantité sur la qualité que nous sommes, la réunion des deux étant bien sûr le Graal.
Trois caniches roses par exemple nous semblent une bonne mesure dans un intérieur, à condition évidemment de les choisir avec discernement. Les trois choix suivants sont parfaitement subjectifs mais livrent une direction que vous pourrez creuser : un caniche porte rouge à lèvres, le fameux cache papier toilettes et la barrette...
Ajoutons pour finir que les mieux logés tenteront de mettre la main sur l'enseigne de motel, dont on se débarrasse à tout va et dont vous prendrez soin d'équiper en ampoules basse consommation.
Etre suave, c'est aussi être éco-responsable. Ne l'oublions pas.
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