La suavitude de la petite ville de Walthamstow, située dans le nord-est de Londres n'est pas une évidence et pour cause : même les plus enthousiastes de nos suaves visiteurs pourraient y développer de sévères troubles dépressifs. Chômage, violence, saleté : Walthamstow vit pourtant naître William Morris, les autobus à l'impériale et le joyeux groupe des années 80 East 17, dont le nom n'était autre que le code postal de la ville.
Condamnée à n'être qu'un point sordide sur une carte du grand Londres, Walthamstow renaît depuis quelques mois grâce à l'artiste local dénommé Warpdog qui, à l'aide d'une page Facebook hilarante et du site web d'un faux office de tourisme de la ville, le "Walthamstow tourist board", a fait que Walthamstow est soudain la ville de moins de 100 000 habitants dont tout le monde parle.
Une visite de Walthamstow ne serait complète sans évoquer ce qui est une des curiosités de la ville : les matelas abandonnés, dont Warpdog fit d'abord un court-métrage disponible sur Youtube puis des photos et enfin aujourd'hui des cartes postales, des calendriers et des magnets.
Les idées géniales jaillissent souvent de façons mystérieuses et nous ne savons rien des circonstances qui l'amenèrent à réaliser que beaucoup des matelas de sa ville ressemblaient à des célébrités.
Depuis la semaine dernière, les matelas de Walthamstow sont absolument partout. Mais ils ne sont que la figure de proue du "Walthamstow Tourist Board" et de sa page Facebook. On peut y trouver en ce moment une information intéressante : en raison d'une loi datant de 1738, les habitants résidant sur Wood Street sont obligés de conserver dans leur salon un cochon pendant une heure, le deuxième mardi du troisième mois de chaque année divisible par 7.
Et si ce n'est pas une raison suffisante pour s'y acheter un petit pied-à-terre...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire