Il y a quelques mois de cela, nous avions eu la surprise de découvrir, en faisant quelques recherches, que Marlon Brando était un inconditionnel du bongo, ces charmantes percussions cubaines qui vont par paire et ont pour particularité de n'être pas de la même taille. Marlon musicien, Marlon emporté par la fièvre cubaine, voilà qui était intéressant. Sachant toute l'affection et l'admiration stanislavskienne que lui portait James Dean, il nous est apparu qu'il n'était sans doute pas impossible que dans un délire identitaire, le petit blondinet à la fureur de vivre ait également eu envie de frapper comme un sourd sur des peaux tendues. Nous avons donc enquêté : voici ce que nous avons eu la surprise de découvrir :
L'admiration est donc bien un phénomène étrange, qui peut pousser n'importe qui à se découvrir sud-américain. Puisque Marlon jouait du bongo, James se mit au conga ! Mais s'il est certain que James copia Marlon, il mit tout de même un point d'honneur à le faire avec panache. Car si Brando fut le premier à s'enivrer de mélopées cubaines, James fut le seul à en faire un disque.
Certains prétendent que Marlon et James partagèrent bien plus que l'amour des percussions. Nous devons reconnaître que cela est exact. Il est toujours très suave de découvrir, par hasard, quelque chose qu'on ne cherche pas. En l'occurrence et en ce qui nous concerne, ce fut une très grosse flute à bec !
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