Depuis l'invasion des séries télé médicalisées, personne ne peut ignorer le fort potentiel de suavitude du monde soignant. Mais puisqu'on évoque rarement la possibilité de rester suave aux urgences, au bloc et en salle de réveil, nous avons testé ces trois lieux depuis lundi (sans l'avoir vu venir) et le constat est amer : depuis la radicalisation de la blouse transparente en papier biodégradable pour les patients, il est impossible, malgré la meilleure volonté du monde, d'arriver ne serait-ce qu'à la hauteur du chic de la bandelette droite de Jane Wyman dans "L'obsession magnifique". C'est désespérant mais la réponse est non : dans une chambre d'hôpital, sous perfusion, il est impossible d'être suave.
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