Septembre est un mois mal aimé et n'allons pas par quatre chemins, c'est totalement injustifié. Il nous fait savourer des températures plus clémentes, redonne aux nappes phréatiques un peu de vigueur, permet enfin de souffler à l'industrie de la trousse, particulièrement malmenée le reste de l'année mais surtout, est bien plus fertile en bonnes résolutions que l'arrogant mois de janvier.
Car pour deux "j'arrête de fumer" et trois "je cherche sérieusement un mari", septembre nous offre des dizaines de "je me mets au sport", "j'arrive à l'heure au bureau", "je travaille tous les soirs" si vous êtes encore pubère et autre "cette année j'apprends à démonter un moteur". Oui septembre est bien le mois des prises de décisions qui peuvent changer le cours d'une existence, le mois où on cherche enfin le numéro de téléphone des maisons de quartier pour voir si l'atelier de peinture sur soie a des séances le mardi soir, le mois enfin où on met à sac ses placards à la recherche de cette méthode Assimil "Le portugais sans peine" qui semblait une si bonne idée de retour de week-end à Lisbonne il y a 5 ans et qu'on n'a jamais ouvert.
Aussi avant de vous inscrire tête baissée au premier centre socio-culturel qui croisera votre route, Soyons-Suave vous propose une activité à laquelle on ne pense pas toujours : le découpage d'art. Une paire de ciseaux et un livre de poche et ce sont des heures de joie qui s'offrent à vous.
Le maître en ce domaine se nomme Thomas Allen. Il transforme n'importe quel roman de gare en objet étrange et poétique. Attention cependant : qui dit ciseaux et découpage dit également coupures. Une activité à ne pas pratiquer sans sparadrap à proximité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire