lundi 29 avril 2019

La fin du Quizz de Marianne.























Il va sérieusement falloir que nous trouvions le moyen d'enregistrer certaines phrases et de les associer à un raccourci clavier, tant nous sommes parfois amenés à nous répéter. Un chose est certaine, si nous parvenons à résoudre cette petite manipulation informatique, notre premier enregistrement sera "Vous êtes si forts !" car vous l'êtes, suaves visiteurs, plus qu'hier et moins que demain. 

Célébrons donc Nina, qui voit son nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages, pour avoir, sans hésitation, reconnu l'énigmatique et musicale Romilda Villani, lors du défilé Dior où elle accompagnait sa fille Sophia et où, comme nous l'avons découvert avec émotion se trouvait également Kranzler. Le monde est un village et Soyons-Suave une grande famille. Nina, nos félicitations les plus sincères. 


























Profitant d'une fête des mères qui ne saurait tarder, admirons sans complexe Sophia Loren et sa mère, Romilda donc, pianiste émérite et aspirante comédienne qui éleva seule ses deux filles en ouvrant dans le salon de la maison de la grand-mère un café que fréquentait après-guerre les soldats américains. 

Fille mère de deux filles à 20 ans (horreur), voulant fouler les planches (horreur bis), Romilda vécut finalement la célébrité par l'intermédiaire de son aînée quand la cadette épousait un des fils de Mussolini amoureux de jazz. 

Mais ce qui nous a toujours fasciné chez maman Loren, c'est le fait qu'elle remporta en 1932 le concours organisé en Italie du plus convaincant sosie de Greta Garbo, sponsorisé par la MGM et dont le premier prix était un bout d'essai pour la firme hollywoodienne. Grand maman disant non, Romilda resta en Italie, rencontra un ingénieur vaguement marquis qui lui fit deux filles et refusa de l'épouser. On connait la suite. 




































Il est bien sûr émouvant de découvrir que lors d'une séance photo dans les années 80, Sophia rendit hommage à sa mère en devenant à son tour la Divine. 

Cette photo est pourtant perdue au milieu des dizaines de clichés d'apprenties Garbo qui se dirent un jour qu'elle possédait un air vaguement suédois et tentèrent de faire revivre le Sphinx venu du froid. 

Si l'Histoire a conservé les prises de vue, elle a souvent oublié le nom des imitatrices. Nous nous demandons par exemple ce qu'ont bien pu devenir ces deux jeunes femmes assez ressemblantes, il faut le dire... Il semblerait, hélas, que personne ne le sache...  


3 commentaires:

kranzler a dit…

L'expression sur le visage d'Isapelle Huppert est fabuleuse et fabuleusement ressemblante.

★Bruno Lucas☆ a dit…

C'est vrai. L'oeil vide.

Anonyme a dit…

@ Bruno

J'adore votre manière de dire les choses. C'est incisif, très dur. En quatre syllabes vous nous mettez en face d'une vérité que nul ne semble pouvoir contester, sauf à passer pour un crétin : Garbo n'est rien. Au mieux : un oeil de poisson transparent.

Mais nous savons vous et moi que vous préférez les cuisses de Gene Kelly. Nous prouverez-vous un jour que les vôtres sont admirables ?