lundi 7 mai 2018

La fin du Quizz de Gatsby.



































Mais quelle joie, quel bonheur, quelle bête satisfaction de voir que non, "Le Roi de coeur" n'est pas un grand film oublié et Jean-Claude Brialy bel et bien identifiable à son unique silhouette gracile et racée. Il y a des Quizz comme ça qui font chaud au coeur. Et c'est parfait lorsque c'est en plus totalement coordonné à la chaleur ambiante tout court. 

Très chère Lady Cancan, vous voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages et recevez nos bises polies mais enthousiastes ainsi qu'une étreinte qui, rassurez-vous, ne durera pas plus que de raison. Mais nous nous devions de vous étreindre un moment sur le coeur. Forcément. 



































Sorti en 1966 et échec quasi instantané, "Le Roi de coeur" reste, comme nous l'évoquions, l'un de nos plus marquants souvenirs cinématographiques d'enfance, aperçu lors, sans doute, de son unique diffusion télévisée nous ne savons même pas quand mais certainement dans les années 70 puisque après cela, le film disparut purement et simplement. 

Ce que nous ignorions est que, alors que la France oubliait peu à peu cet étrange objet au casting plus que phénoménal, les Etats-Unis le hissait au rang de film culte. Sortie aux USA en 1967, la production de Philippe de Broca resta presque 10 ans à l'affiche de certaines villes américaines et c'est au pays de l'Oncle Sam qu'on continua de la faire vivre, en VHS, puis en Laserdisc puis en DVD, alors que la chose ne s'est faite que l'année dernière en France. Mais dans une somptueuse version restaurée. 



















Situé dans la riche carrière de Philippe de Broca entre, disons, "L'homme de Rio" et "La Diable par la queue", "Le roi de coeur", raconte comment en pleine première Guerre Mondiale, les patients d'un asile psychiatrique prennent possession d'une petite ville désertée en raison de la présence de bombes allemandes prêtes à exploser. Sans personne pour les surveiller, ils y mènent une vie sans contrainte aucune, et accueillent comme leur roi le jeune soldat écossais venu déminer la ville. 

Tout le monde est donc fous dans ce film mais des fous d'une suavitude infernale : Micheline Presle, Françoise Christophe, Geneviève Bujold, Alan Bates, Michel Serrault, Julien Guiomar, Pierre Brasseur et bien sûr Jean-Claude Brialy. 
























Nous vous pressons rarement à faire des... choses mais si vous ne connaissez pas ce film, il pourrait être suave d'y jeter un oeil afin de vérifier que Geneviève Bujold était vraiment charmante, Alan Bates assez yummy et Françoise Christophe un cadeau du ciel. Ce film n'est par contre pas nécessaire pour réaliser que Philippe de Broca savait mettre en scène et Daniel Boulanger écrire des scripts et des dialogues au charme infini. 

Quant à Jean-Claude... exquis, comme toujours et comme vous avez été rapides à le dire avant nous. 


4 commentaires:

Lady Cancan a dit…

Françoise Christophe et Micheline Presle sont mes idéales, tout comme Danielle Darrieux.
Merci, merci,I'm so happy!

LC
ps une pensée pour @Kranzler

kranzler a dit…

Chère LC,

Si en plus vous aimez les mêmes que moi, nous n'en sortirons jamais. J'avoue aussi un faible certain pour d'autres, dont Suzy Delair.

★Bruno Lucas☆ a dit…

J'ai acheté le bluray l'an dernier, j'ai failli à plusieurs reprises m'évanouir d'ennui en le regardant. Je n'y ai vu qu'un incessant cabotinage d'acteurs, Serrault dans son numéro de folle furieuse quelques années avant "La Cage", bref, un film de potes en vacances, qui aurait dû rester un home movie.

Anonyme a dit…

Avis divergents sur ce film ... original moi aussi je l'ai vu récemment, je tiens à préciser qu'Alan Bates n'est pas un fou de l'asile, c'est le soldat qui vient déminer la ville... Mais si on voit le film on comprend pourquoi M. Suave l'a mis (si j'ose dire) dans la liste des fous...