Il y a de grandes chances pour que vous ayez, même sans le vouloir, entendu parler de "Riverdale", la nouvelle série pour adolescents mais pas que, qui semble "révolutionner" le genre tout en respectant ses "codes", ce qui fait beaucoup de termes entre guillemets pour une seule phrase.
Adaptée de la bande dessinée "Archie", crée en 1941 (oui, 1941 !) "Riverdale" narre les aventure d'une sympathique bande de lycéens et leurs parents, dans la ville du même nom, alors qu'un meurtre vient d'avoir lieu.
Mais ce n'est pas le commun des mortels qui a été trucidé mais le fils de la plus riche famille de Riverdale, joueur de football émérite et séducteur patenté. Qui ? Pourquoi ? Warum ? Por qué ? La réponse vient au bout de 13 épisodes.
A priori, rien de bien neuf sous le soleil de "Riverdale" puisque, de façon assez étonnante dès lors qu'on met en scène aux Amériques des adolescents allant au lycée (et qui sont incarnés par des comédiens ayant tous leur bac, ou pas, depuis longtemps) : on tente d'être populaire, on harcèle les élèves "différents", on se mobilise pour le bal de promo, on fait du foot, on va boire des milk shakes dans un diner chromé et des garçons s'embrassent parfois, parce que tout de même, nous sommes en 2017.
"Houlala, je veux tout de suite voir cette série" vous dites-vous en vous-mêmes un peu narquois. Et là nous disons halte-là : "Riverdale" peut parfois être étonnante, notamment pour les trois raisons suivantes :
Tout d'abord, "Riverdale" marque de façon très nette le grand retour du cardigan, que nous soupçonnions depuis quelques temps. C'est à présent officiel. Réjouissons-nous, sauf, bien sûr, si vous ne savez pas recoudre un bouton.
Ensuite, "Riverdale" nous confirme qu'une bouche trop rouge n'existe pas. En fait, une bouche n'est jamais trop rouge, surtout si vous êtes rousse, ce que sont de très nombreuses personnes pour de mystérieuses raisons dans le show.
Mais surtout, "Riverdale" nous apprend qu'il y a bien une vie après la mort, en ressuscitant dans le désordre Madchen Amick de "Twin Peaks", Luke Perry de "Beverly Hills et des numéros", Molly Ringwald de "Pretty in pink" ou "Breakfast Club" et Skeet Ulrich de "Scream".
Si vous ne clignez pas des yeux ni ne subissez d'endormissements, vous pourrez même apercevoir Robin Givens. C'est magique la télévision.
6 commentaires:
Bon, je suis complètement largué à la lecture de ce billet... Mais les guillemets ne sont pas des parenthèses ;-)
Ohlala mais la fatigue Jérôme, merci :)
J'ai fini hier soir la 1ère de Beverly Hills, alors du coup seraient-ce mes yeux qui me jouent des tours ou est-ce bien Dylan avec le costume blanc ?
Bon quoiqu'il en soit cette série me tente un max, merci ;))
(la première saison hein) ^^
les cardigans, j'avais devancé cette vague vogue, voici 6 mois que je ressors le mien, un Rodier marron maille anglaise de 1992
N'essaieriez vous pas de faire se dénoncer celui de vos lecteur qui ne saurait pas recoudre un bouton? Voyons, il n'existe pas; c'est par trop improbable
Chris
Enregistrer un commentaire