lundi 29 février 2016

La fin du Quizz de Nina.

























Comme aurait pu le dire la défunte mais toujours suave Sylvie Joly, épique, le dernier Quizz fut épique, mêlant révélations, précipitations, déconvenues, sans doute, et pour finir conclusion. Car oui, il s'agissait bien d'Uma Thurman dans "Bel-ami" version 2012, film qui permettait à deux metteurs en scène de théâtre britanniques de réaliser que le cinéma, ce n'est pas, mais alors pas du tout comme les planches. 

RoiJoyeux, voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages et soyez fier d'incarner on ne peut mieux le fait que la ténacité triomphe toujours. Chaque semaine ou presque vous êtes là, bouillant et joyeux, parfois vous tombez mais vous vous relevez pour aujourd'hui triompher. C'est beau. C'est inspirant. C'est aussi cela, la vie. 


































Et avant toute chose, notons que lors de sa sortie en DVD, on nous avertissait que "Bel-Ami" était dores et déjà "Les Liaisons dangereuses" pour une nouvelle génération, ce que nous comprenions par "Les liaisons dangereuses" pour le public trop jeune pour avoir entendu parler du film de Stephen Frears mais assez âgé pour avoir dévoré "Twilight". 

Ne notons pas, par contre, que Maupassant aurait sans doute été un peu surpris d'être soudainement comparé à Choderlos de Laclos et un roman très réaliste-naturaliste du XIX au prototype du roman épistolaire du XVIIIe car cela serait vraiment pinailler. 
































































Revenons plutôt à la délicieuse Uma, à la carrière étrange, certes, faite de très haut et de très bas, et de quelques disparitions-réapparitions pratiquement d'anthologie, et expliquons les indices. 

Uma doit tout d'abord son prénom tibétain à son papa, professeur aux USA et premier américain à être ordonné moine bouddhiste. En sanskrit cela veut dire "Lumière" et se trouve être l'un des noms de Parvati, l'épouse de Shiva comme personne ne l'ignore et déesse de la fertilité.  

Suivant les traces d'une maman dont nous reparlons dans un paragraphe, Uma fit ses premiers pas comme mannequin très maquillé en couverture du Vogue britannique en 1985, sous l'objectif de Patrick Demarchelier, sans doute attiré par toute cette lumière, cette "uma" donc. 


















Distinguée dans "Les aventures du Baron de Munchausen" qui lui ouvrirent les portes des "Liaisons dangereuses" en 1988 (nous y revoilà), Uma erra un peu jusqu'en 1994 et "Pulp Fiction", qui lui ouvrit, lui, les portes de la maison de Quentin Tarentino. 

Nouvelle errance jusqu'en 2003 et "Kill Bill", littéralement présenté comme un comeback dont on attend encore de voir quelles portes ce triomphe a bien pu lui ouvrir... sans doute pas celles, en tout cas, des 15 films qu'elle tourna depuis. 

Mais alors elle fit des enfants nous direz-vous ? Oui, trois, et elle épousa en 2007 un très riche financier, ancien époux de Elle MacPherson, ce qui nous ramène invariablement au mannequinat. 


































Elle est souvent apparue sur nos pages, parfois même sans que nous le réalisions : la divine créature ci-dessus n'est autre que Nena Von Schlebrugge, la maman d'Uma, star absolue des années 50 et 60 et dont on ne se lasse pas d'admirer la beauté suédoise. 



































La ressemblance est parfois étonnante, surtout lorsqu'Uma ne perd pas son visage, comme l'ont proclamé toutes les agences de presses il y a quelques mois, suite à une malencontreuse sortie sur le tapis rouge de la comédienne sans avoir pris le temps de se faire les yeux. 

Et c'est vrai que ça change tout de même, parfois même beaucoup. 
































Enfin depuis Uma a retrouvé son ricil, elle est retournée devant les caméras et elle va bien. Et nous nous en réjouissons. 

Tout comme doit se réjouir en ce moment même RoiJoyeux.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

" RoiJoyeux, voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages et soyez fier d'incarner on ne peut mieux le fait que la ténacité triomphe toujours. Chaque semaine ou presque vous êtes là, bouillant et joyeux, parfois vous tombez mais vous vous relevez pour aujourd'hui triompher. C'est beau. C'est inspirant. C'est aussi cela, la vie. "

Salve d'applaudissements dans la salle. Tout simplement.

M Suave, devriez-vous vous ennuyer un jour, présentez vos services lors de la rédaction de discours de ces fabuleux évènements tels que ceux que nous avons pu vivre ces derniers jours, j'ai nommé les Césars, les Oscars...
Anatis

Artsandrage a dit…

Bigre, je ne reconnais décidément jamais cette fille, qui ne nous y aide guère, il faut le dire... Compliments au "Roi Joyeux"!

soyons-suave a dit…

:) Anatis, nous sentons poindre l'ironie...

Anonyme a dit…

pas du tout. et si je devais gagner le quizz une nouvelle fois, j'espère bien être adulée de même.
Anatis

soyons-suave a dit…

:)

Anonyme a dit…

Et oui je n'en peux plus !! ... Vive Parvati, vive Uma et vive Nena et Nina !!