Née en 1952 en Jamaïque puis émigrant au Canada, Claudja Barry doit être envisagée comme un double de Donna Summer qui aurait vécu dans une dimension parallèle. On peut même parfois se demander si ce n'est pas la même personne : même ambition très jeune, même départ d'Amérique du Nord avec une comédie musicale se destinant à tourner en Europe, même décision de se fixer en Allemagne au début des années 70. Et surtout, pratiquement au même moment : elles sont repérées par un producteur à Munich qui décide d'en faire des reines du disques. Bon. Evidemment les similitudes s'arrêtent là : Donna devenant la muse de Giorgio Moroder et Claudja celle de Jorgen Korduletsch, le seul fait que vous ayez sans doute lancé un "Jorgen qui ?" montrant combien le succès tient à peu de choses.
Néanmoins, le disco du jour nous rappelle qu'en 1977, il n'était pas indécent d'imaginer danser dans une ambiance tropicale, sur un rythme un rien caribéen en poussant de charmants "papapapapadihouwa" sans pour autant avoir l'air stupide. L'année suivante Claudja décrochera son plus gros tube avec "Boogie woogie dancin' shoes". Mais pour le moment : "Papapapapadihouwa".
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