mercredi 24 juin 2015

La question suave du jour : Diana Ross et les Supremes peuvent-elles nous aider en géométrie ?


















Puisque Soyons-Suave tente de rester coûte que coûte à la pointe de la suavitude, il nous a semblé important, pour ne pas dire capital, de nous pencher sur cette suave et révolutionnaire théorie, qui pourrait entrer prochainement dans les nouveaux programmes suite à la réforme du collège, et qui voudrait que Diana Ross et les Supremes soient LA solution pour nos chers petits ayant des difficultés à appréhender l'espace. 

On ne parle pas assez géométrie sur nos pages, comme le regrettait encore récemment une amie euclidienne, mais c'est tout simplement parce que nous attendions le bon sujet, capable de faire entrer ici-même, angles et distances sans que cela n'évoque de trop mauvais souvenirs à nos chers visiteurs. 



































Le grand jour étant arrivé, venons-en aux explications. 

Quiconque connait les Supremes sait au moins une chose,  non pas que Diana Ross était un chameau tyrannique mais que le groupe féminin ayant eu le plus de succès au monde maîtrisait à perfection la droite. Observez les clichés ci-dessus : rien ne dépasse, on part d'un point A pour parvenir à un point C sans accroc, généralement en passant par un point B parfaitement aligné. Notons que Diana est souvent ce point B mais ce n'est pas systématique, elle peut également être le point de départ, ou d'arrivée. 























La ligne droite maîtrisée, les Supremes sont rapidement passées au parallélisme, notion un peu plus complexe mais toujours parfaitement effectuée. 

Et c'est alors que survient l'idée de génie : trois points donc trois sommets, reliés entre eux, à des distances variables, n'est-ce pas la porte ouverte au triangle ? Aux triangles devrions-nous préciser, car là encore, nos demoiselles de Detroit réussissent un tour de force. Isocèles, rectangles, équilatéraux, scalènes même : ce n'est plus un girls band, c'est un cours magistral. 




































Quid du reste ? Mais il arrive. Que ce soit avec l'aide d'amis ou en y mettant beaucoup de bonne volonté, les Supremes sont également capables de nous offrir de très généreux carrés et quelques ovales que n'aurait pas renié Descartes. Illustrations : 


































Ajoutons pour finir quelques figures qui restent à déterminer et qui pourraient très bien se prêter à des analyses en classes supérieures, l'ensemble étant sans doute un peu complexe pour des pré-adolescents : 
























Si la dernière image représente sans doute un trapèze, c'est en tout cas un polygone, à n'en pas douter. 

Il nous semble donc que l'on peut, sans hésiter, répondre oui à la question du jour : Diana Ross et les Supremes peuvent définitivement aider les plus récalcitrants en géométrie. Et au pire, elles peuvent permettre, à ceux qui ne comprendraient toujours rien, de réaliser que les matières générales ne sont pas pour eux. Car, rappelons-le, il n'y a pas de honte à choisir une filière professionnelle. 






















Voilà pourquoi très prochainement, nous nous demanderons en quoi Les Supremes peuvent nous aider à obtenir notre Bac "Métiers de la mode", option "Couture floue". 

2 commentaires:

Marieh2o a dit…

Très très belle démonstration de pédagogie appliquée. Merci à vous de contribuer à faire naître des vocations qui pourraient bien être à l'origine d'une future Médaille Fields (dont notre beau pays s'honore déjà, faut-il le rappeler ?).

soyons-suave a dit…

:) Espérons-le !