Elle vous aura donné bien du mal avec cette photo tirée d'une planche datant de ses débuts : Bernadette Peters a failli vous tenir en échec jusqu'à ce que Gloria ne prouve qu'elle voltige bien comme personne dans les méandres des Quizz et mérite son nom de guerre.
Gloria, vous voyez donc votre nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave, vous recevez notre admiration éternelle et les félicitations de l'ensemble des suaves visiteurs de ce blog, qui dorénavant, vous déteste... mais avec bien sûr beaucoup d'amour.
Il pourrait sembler osé de vous proposer ci-dessus une scène dans laquelle Bernadette Peters ne chante pas mais cet extrait de "Pennis from heaven" démontre mieux que nous ne pourrions l'écrire à quel point elle est une actrice fabuleuse : ne parvient-elle pas, avec subtilité, à exprimer ce que nous ressentons tous en découvrant que Christopher Walken sait danser ?
"Pennies from heaven", réalisé en 1981 par Herbert Ross d'après la série de Dennis Potter pour la BBC, est une curiosité largement tombée dans l'oubli que vous ne tenterez même pas de trouver en dvd en France. Échec à sa sortie, il permit tout de même à Bernadette de décrocher un Golden Globe, quatre ans avant son premier Tony.
Étrangement, on oublie souvent des choses concernant Bernadette Peters, qu'elle fut par exemple un jour jeune, qu'elle fut aussi blonde et accessoirement qu'elle posa pour Playboy.
Le premier oubli se justifie par le fait qu'à 65 ans, elle est toujours étonnamment jeune (Cela doit faire 25 ans qu'elle est inchangée, souffrant sans doute du syndrome Lily Taylor), le second se comprend encore plus facilement : sa blondeur fut souvent accidentelle et justifiée par des rôles. Mais pour Playboy, cela nécessite un effort : oui Bernadette, quelque part au début des années 80, osa le déshabillé et les dessous chics. C'est bien simple, elle fut même une menace pour Nancy Allen.
S'il est par contre une chose que personne ne peut ignorer, c'est qu'elle est depuis 1984 l'interprète préférée de Stephen Sondheim, qui a plus de 83 ans, ne trouve toujours pas ne serait-ce qu'une seule chose négative à dire à son propos. Peters lui doit son statut d'icone de Broadway, Sondheim ne lui doit rien mais ne perd jamais une occasion de la remercier.
Enfin si : il lui doit d'avoir sauvé d'un léger malaise la reprise de "A little night music" en 2010 en reprenant le rôle laissé vacant par Catherine Zeta Jones qui reçut un Tony à la surprise générale face à une Angela Lansbury encore plus étonnée.
"Pennies from heaven", réalisé en 1981 par Herbert Ross d'après la série de Dennis Potter pour la BBC, est une curiosité largement tombée dans l'oubli que vous ne tenterez même pas de trouver en dvd en France. Échec à sa sortie, il permit tout de même à Bernadette de décrocher un Golden Globe, quatre ans avant son premier Tony.
Étrangement, on oublie souvent des choses concernant Bernadette Peters, qu'elle fut par exemple un jour jeune, qu'elle fut aussi blonde et accessoirement qu'elle posa pour Playboy.
Le premier oubli se justifie par le fait qu'à 65 ans, elle est toujours étonnamment jeune (Cela doit faire 25 ans qu'elle est inchangée, souffrant sans doute du syndrome Lily Taylor), le second se comprend encore plus facilement : sa blondeur fut souvent accidentelle et justifiée par des rôles. Mais pour Playboy, cela nécessite un effort : oui Bernadette, quelque part au début des années 80, osa le déshabillé et les dessous chics. C'est bien simple, elle fut même une menace pour Nancy Allen.
S'il est par contre une chose que personne ne peut ignorer, c'est qu'elle est depuis 1984 l'interprète préférée de Stephen Sondheim, qui a plus de 83 ans, ne trouve toujours pas ne serait-ce qu'une seule chose négative à dire à son propos. Peters lui doit son statut d'icone de Broadway, Sondheim ne lui doit rien mais ne perd jamais une occasion de la remercier.
Enfin si : il lui doit d'avoir sauvé d'un léger malaise la reprise de "A little night music" en 2010 en reprenant le rôle laissé vacant par Catherine Zeta Jones qui reçut un Tony à la surprise générale face à une Angela Lansbury encore plus étonnée.
Bernadette s'en moque : après une trentaine de films, des dizaines de pièces, des concerts, des albums (6) et des prix en cascade, elle est aujourd'hui une des rares interprètes qui peut encore sur son nom remplir un des mastodontes de Broadway. L'annonce de sa seule présence dans la reprise de "Follies" de Sondheim provoqua une ruée vers les guichets.
Elle est donc, et c'est un peu facile, une Broadway Baby légitime et elles sont nombreuses à revendiquer le titre.
Une dernière chose avant que vous ne vous précipitiez sur les commentaires : si les New-Yorkais ont souvent une tendresse particulière pour Bernadette, surtout si ils ont plus de 50 ans, c'est qu'ils n'ont pas oublié que son papa alimenta en pain le Queens, le New Jersey et même une partie de Manhattan à l'aide de ses camions de livraison.
Le véritable nom de Bernadette est Lazzara. Comme le pain ? Comme le pain !
5 commentaires:
FFFFFFAN-Tastique ! Merci pour ce brillant exposé ! Cela dit, entre Bernadette et Nancy, y'a pas photo: c'est vraiment pas le même genre de fille !! Et Zeta-Jones remplacée en catastrophe... Heureux New-yorkais !
Pruneauxyz.
... ? Mais qu'est-ce que c'est que ce film ??! Houlalaa ! Walken y est encore plus étrange que dans le Batman de Tim Burton ( et c'est peu dire !). Faut que je trouve un lien quelque part...
Pruneauxyz.
Je conseille vivement "The Jerk" avec Steve Martin ("Un vrai Schnock" en français…) ou Bernadette n'a jamais été aussi adorable, et surtout la chanson "tonight you belong to me". Un classique…
Mais comment ai je pu rater ce quizz??? Comment??????
Absolument Daisy, le film, de surcroît, qui abrita leurs amours...
I am really impressed. Only it takes time to translate to English. ;)
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