Soyons-Suave est heureux de vous offrir quelques touches orangées.
mercredi 29 mai 2013
Il aurait été suave qu'on pense à m'inviter...
Nous dirions même mieux : il eut été suave que l'on pensât à m'inviter...
La question suave du jour : Yasumasa Morimura est-il toutes les femmes ?
Toutes les femmes, c'est difficile à dire mais considérant ses hommages à Marilyn, BB, Jodie Foster, Elizabeth Taylor, Liza, Greta, Vivien Leigh ou Audrey H., nous pouvons au moins affirmer que Yasumasa Morimura est toutes les actrices, ce qui est encore plus ambitieux.
6 degrés de Lana Turner.
Que se passe-t-il lorsque le Quizz du lundi succombe rapidement et que vous vous apprêtez à vous lamenter du brio du vainqueur ? Lana Turner et ses 6 degrés font leur réapparition, prêts à torturer vos méninges avec la suavité qui s'impose. Et avouons que cela faisait longtemps.
Rappelons brièvement le principe : il s'agit de relier Lana Turner à la personne proposée par l'intermédiaire de 5 personnes, prouvant que la terre entière eut, a ou aura une relation directe avec Lana. Par le passé, nous avons déjà pu tisser les liens apparemment improbables qui unissent pourtant notre hôtesse à des personnalités aussi diverses que Grâce de Capitani, Annie Cordy, Loana, Johnny Halliday, Barbra Streisand, Mia Fry ou Germaine Coty. Et pour revoir comment nos suaves visiteurs y sont parvenus, nous ne pouvons que vous conseiller de suivre le tag "degreslana".
Aujourd'hui, nous vous proposons de relier Lana Turner à... Arthur Schopenhauer !
Nous avons bien sûr notre propre chemin mais, et c'est là l'un des innombrables charmes des 6 degrés, il existe tant d'autres voies que vous pouvez littéralement vous y perdre.
Point de départ : Lana Turner.
Point d'arrivée : Schopenhauer.
5 personnes pour les relier.
C'est d'un simple.....
C'est mercredi : soyons LGBT !
Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne".
C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.
Le Brushing du jour.
Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette quatre cent soixante quatrième édition, Nancy Sinatra présente le modèle intitulé "Bandeau un jour, bandeau toujours".
lundi 27 mai 2013
Le Quizz de 'Mo
Le cheveu est net, les perles brillantes et la robe parfaite : avant tout, remercions 'Mo pour redonner au Quizz du lundi un peu de glamour. Non que Russell Crowe ou Laurence Harvey en manquaient, mais il est vrai qu'une invitée mystère possède toujours un petit quelque chose en plus. Ce qui nous fait penser que nous ne sommes toujours revenus sur Marjorie Main...
Mais ce n'est pas ce qui nous intéresse ce soir. Que dire sans trop en dire : elle n'est plus mais quand elle fut, croyez-nous, elle était. Qui bouillonne car elle bouillonne et ne va pas tarder à exploser ? Vous la connaissez et elle est maintes et maintes fois apparue sur nos pages. A vos cellules grises.
17 fois Cécile Cassard ?
Non, 17 fois Cécile Cassard, ce serait trop. Contentons-nous de 9 fois Linda Hunt, ce sera déjà hautement satisfaisant.
Cache-cache : saurez-vous retrouver Rosalind Russell ?
Gagné ! Elle était derrière la fumée... cough cough...
Et maintenant dansons !
Vous connaissez bien sûr les Diana Ross and the Supremes aborigènes ? A moins que ce ne soit Martha and the Vandellas ?
La fin du Quizz de Gloria la Voltigeuse.
Facile ? Pas facile ? Voilà bien l'éternelle question concernant le Quizz et surtout l'éternelle question insoluble par excellence. Si on en croit la rapidité avec laquelle 'Mo a déjoué la photo mystère, nous serions tentés de répondre "facile" mais ce qui ne serait pas suave : la vitesse n'enlève rien au brio. Et si nous prenons en compte le fait que 6 autres noms soient venus tenter leur chance, nous sommes alors tentés de répondre "Pas facile". Vous voyez, c'est insoluble.
Contentons-nous donc de saluer la brillante victoire de 'Mo qui voit son nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave et reçoit notre considération distinguée et éternelle. L'homme à la brosse à dents était bien Russell Crowe. Chapeau.
Si vous êtes fan de Russell, vous connaissez forcément sa carrière antipodique qui dura de 1990 à 1994, quatre toutes petites années qui suffirent cependant à faire de lui l'un des acteurs les plus en vue d'Australie et à le faire repérer par Hollywood. Dès 1995, il traversait les océans pour cavaler aux côtés de Sharon Stone, Gene Hackman et le petit Leonardo dans le western de Sam Raini "Mort ou vif" et on connait la suite.
En 1994, Russell tournait donc son dernier film purement australien, le très adorable et inoffensif "The sum of us" dans lequel, non seulement il se brossait les dents mais surtout il incarnait un plombier rugbyman gay, vivant avec son père et cherchant désespérément l'amour. Quel courage vous écriez-vous ? Quel brushing complétons-nous.
"The sum of us" possède de nombreux admirateurs sur internet et vous trouverez sans difficulté des sites qui lui sont entièrement consacré, parce que Russell y embrasse goulûment un jeune homme (il est gay), parce que Russell en micro short écarte fort élégamment souvent les jambes (il est plombier) et enfin parce que Russell n'a aucune pudeur sous la douche (il est rugbyman).
Si d'aventure vous partez effectivement sur la piste de Russell période down under, vous croiserez également de rigolotes photographies qui témoignent de ce temps révolu où Russell n'avait encore massacré personne dans une arène, n'avait pas défiguré un concierge par un jet de portable et n'avait pas pris 50 kilos. On est jeune, on est un peu fou et puis un jour tout cela s'arrête.
Faisant partie de l'invasion australienne des années 90 que connut Hollywood et qui permit à Nicole Kidman, Hugh Jackman, Naomi Watts, Toni Collette ou Hugo Weaving de quitter leur terre natale, nous n'avons jamais prêté plus attention que cela à Russell Crowe qui nous a toujours semblé être le plus rural de tous, l'incarnation même de cette rudesse, cette sécheresse, cette terre rouge qu'est pour nous l'Australie.
Aujourd'hui : reconnaissons notre erreur : Russell est tout sauf cela. Tout d'abord Russell n'est pas né australien puisqu'il vit le jour à Wellington en Nouvelle-Zélande, qui ressemble à cela :
Ce n'est qu'à l'âge de 4 ans qu'il s'installa à Sydney, avec sa famille bien entendu, on ne déménage pas seul quand on a 4 ans, et pour information, Sydney ressemble à cela :
A 14 ans, sa famille revint en Nouvelle-Zélande et Russell termina donc ses études à Auckland, qui ressemble à cela :
C'est finalement à 21 ans et seul cette fois que Russell partit pour de bon pour l'Australie, pour en devenir un citoyen à part entière en 2006. Il vit désormais dans une banlieue de Sydney du nom de Woolloomooloo qui ressemble à cela :
Mais il possède surtout une propriété dans la charmante ville de Townsville et qui ressemble à cela :
Donc non : nous ne pouvons pas dire que Russell Crowe est un homme du bush.
Pour en finir d'ailleurs avec les légendes, on attribue souvent à Russell Crowe la photo suivante sur laquelle on le voit affublé d'un chaton et d'un kangourou en coton d'assez bonne qualité bien que lâche :
C'est charmant et peut-être, vous-mêmes, avez-vous ce poster en guise de tête de lit. Seulement autant vous le dire : ce n'est pas lui. Le monsieur ci-dessus se nomme Jeff Conger, un mannequin qui affola le monde il y a une quinzaine d'années avec ses photos.
Nous ne savons pas exactement ce qu'il devient aujourd'hui, Jeff doit avoir dans les 39/40 ans mais nous sommes certains d'une chose : il adorait aller au puits en slip, s'occuper de son verger en salopette et manier la fourche.
La voilà la ruralité, la rudesse, la terre rouge australienne. Russell Crowe ? Une escroquerie si vous voulez notre avis...
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