samedi 16 février 2013

C'est samedi : soyons musical !






















Alors que débutent les vacances d'hiver pour certains et que d'autres maudissent l'odieuse division de l'hexagone en zones, les mp3 du weekend se proposent, que vous ayez déjà ou vous apprêtiez à chausser vos après-ski, d'égayer vos soirées d'après descentes, dans la chaleur réconfortante de votre chalet.

Vous n'ignorez rien, si vous êtes de fidèles visiteurs, de notre passion pour les groupes harmoniques. C'est bien simple, dès que plus de quatre voix se mêlent à une ou deux tierces de différence, nous ne nous contrôlons plus. La chose doit sans doute se passer au niveau de l'hypothalamus. Quoi qu'il ne soit, après les Merry Macs, les Pied Pipers, Anita Kerr et bien sûr les Mike Sammes singers, souhaitons la bienvenue à Norman Luboff et son choeur. Et écrire ces quelques mots nous fait déjà fondre. 


















D'une apparence certes austère, mais on ne dirige pas une trentaine de chanteurs sans une autorité confinant au despotisme, Norman Luboff oeuvra comme chanteur, compositeur, arrangeur (parcours classique donc) avant de découvrir sa véritable vocation : agiter une baguette devant des dames en robes de soirée et des messieurs en smoking. 

Entre 1950 et 1980, il enregistra pour divers labels mais principalement Columbia et Philips, plus de 70 albums, oui vous avez bien lu, qui, à l'instar d'un Ray Conniff, couvrent toute l'histoire de la musique populaire américaine. Il n'existe pas un genre qui échappa aux gosiers experts du choeur Luboff, qui gambadèrent autant dans les prairies du grand Ouest que sur les plages ensoleillées de Waïkiki. 


























Les grandes chorales de la musique américaine cessèrent souvent leurs activités dans les années 70, n'étant plus forcément adaptées aux goûts du public. Norman Luboff, armé de ses chanteurs, continua d'arpenter les scènes du monde entier pratiquement jusqu'à son décès en 1987.

Entre un album folklorique et un hommage aux grands classiques du répertoire irlandais, sans parler de ses innombrables célébrations de Noël, il proposait en 1965 de se détendre devant un vin chaud, c'est du moins l'envie irrésistible qui nous saisit lorsque nous écoutons cela, composé en 1925 par Irving Berlin comme cadeau de mariage à sa future épouse : 






















Vous ne vous trémousserez pas en écoutant d'une oreille distraite "Remember", distraite car votre regard est irrésistiblement attiré par la neige qui tombe dans la vallée mais ce n'est de toutes les façons pas ce dont vous avez envie après une journée à godiller sur les pistes noires.

Vous vous coulerez sous un plaid, vous vous approcherez de l'âtre et vous serrerez la main de l'être cher qui se trouve à vos côtés, en prenant soin de ne pas saisir à la place son mug brûlant, selon les pistes de lecture qui figurent sur le dos de l'album qui s'agrandit lorsqu'on clique dessus.


Et pour télécharger tout cela au format zip, vous savez comment faire. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci: je vais l'écouter uniquement à cause de son look si... steampunk, disons.
Pruneauxyz.