lundi 6 janvier 2020

La fin du Quizz de Nina.
















Nous ne pensions pas que cela arriverait un jour et pourtant, il se trouve que le dernier Quizz de l'année a occasionné une sympathique conversation voiture sur nos pages. Comme quoi tout est possible sur "Soyons-Suave" et finalement tout est possible de façon générale. 

Félicitons comme il se doit à Gatsby qui voit son nom en noir sur gris ici-même pour la première fois de 2020 puisqu'il sut reconnaître Michel Piccoli, à la fois dans une 504 mais surtout dans un film de Michel Deville. Gatsby, bravo, nous vous souhaitons une merveilleuse année de victoires, ainsi qu'à vous tous, suaves pourfendeurs de photos mystères. Car vous savez que nous n'avons pas préférence, n'est-ce pas ? 





































Il semblerait que depuis quelques mois, le Quizz du lundi plonge parfois avec délice dans une certaine nostalgie, en ressuscitant des comédiens, des films ou des réalisateurs des années 70, ensevelis sous les décennies qui leur succédèrent. 

A propos d'un quizz consacré au "Chef de famille" de Nina Companeez, nous écrivons d'ailleurs notre surprise de voir combien sa filmographie et celle de Michel Deville semblaient clairement oubliées ou dédaignées aujourd'hui. Sauf de vous, suaves visiteurs, et c'est aussi pour cela que nous vous aimons tant. 

En tout cas, sorti en 1972, "La femme en bleu" marquait justement les premiers pas du réalisateur sans Nina Companeez au scénario, après 10 années de collaboration et les productions au charme indéniable que l'on connait. 
























Mettant en vedette Michel Piccoli et Lea Massari, dont nous écrivons probablement le nom pour la première fois ici même, sans trop savoir pourquoi tant de silence de notre part, "La Femme en bleue", qui n'était pas Lea mais Marie Lasas, dont ce sera l'unique apparition au cinéma, proposait également un casting féminin devant lequel on ne peut que dire "Oh !" ou "Ho !" en insistant alors sur le "h" aspiré. 

Dernière apparition sur les écrans d'une Simone Simon d'une grande beauté, scènes où l'on croise Geneviève Fontanel ou Hélène Duc, mais aussi Amarande, dont nous parlons pour la seconde fois en un mois ce que nous n'avions pas plus vu arriver que la conversation 504 déjà citée. 

Un casting qui crie donc 1972, et nous ne parlons même pas de Michel Aumont. 























Comme il se doit afin de saisir avec justesse comment "La Femme en bleue" fut reçue, tournons-nous vers Télé 7 jours qui évoque lors de sa diffusion sur le petit écran une "psychologie à la française qui ne détonne pas avec Schubert" ce qui va, aisément, nous faire réfléchir toute la soirée quant au sens profond de ce commentaire. 

En tout cas, le film nous offre ce qui sera sans doute notre prochain fond d'écran, ou notre future image de couverture sur Facebook. Et ne serait-ce que pour cela, merci Michel. Lequel ? Choisissez !


3 commentaires:

Mirabelle a dit…

Suavissime Michel Aumont, je tiens à le dire, le redire, le clamer!

Formidable en co-scénariste de Piccoli chez Tavernier, dans Des enfants gâtés.

Excellent en Restif de la Bretonne dans Les nuits révolutionnaires de Charles Brabant, qu'Arte devrait bien rediffuser.

https://www.lemonde.fr/archives/article/1989/10/01/les-nuits-revolutionnaires-le-regard-aigu-du-hibou_4128642_1819218.html

★Bruno Lucas☆ a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
★Bruno Lucas☆ a dit…

Je me souviens d'une phrase de ce film, alors que Michel et Lea observent des taupes dans la campagne :
"À la quatrième taupe, il sera exactement 11 heures..." parodiant ainsi la célèbre horloge parlante téléphonique des années 70.
Je vous parle d'un temps...