lundi 26 août 2019

Et maintenant dansons !



Il nous semble absolument parfait que pour, à la fois notre retour et ce qui s'annonce comme la dernière semaine de "Soyons-Suave en vacances", la saga musicale hebdomadaire vous invite à découvrir ou redécouvrir "What's new ?" dont vous apprécierez les origines dès demain puisque, comme le veut le vieil adage : "Le mardi, tout on vous dit". 

Mais pour le moment, braquons les projecteurs sur celle qui nous permit de réaliser que cette chanson, entendue mille fois mais finalement jamais mémorisée, était finalement suave, la non moins suave Marion Montgomery qui s'appela pendant 20 ans Marian Montgomery avant de se dire en 1989 : "Et si on changeait un peu ?". 

Née dans le Mississippi, repérée à Chicago par Peggy Lee, Marian/Marion signa vite un contrat de 3 albums avec Capitol jusqu'à ce que le travail ne l'entraîne en Angleterre où l'amour la fit rester jusqu'à son décès en 2002 à l'âge de 67 ans. Cela explique peut-être pourquoi elle reste une chanteuse un peu confidentielle aux USA et une interprète franchement inconnue en France, quand Londres la considérait comme l'un des secrets les mieux gardés des cabarets du Royaume Uni. 
























  
































"What's new", qui figure, comme on pourrait s'en douter, sur l'album éponyme datant de 1966, est l'un des premiers titres enregistrés par Marian/Marion après son départ de chez Capitol où, disons-le, les disques qu'elle y grava ne sont pas franchement bouleversants. Alors que "What's new", l'album et "What's new", le single, sont assez ensorcelants, même si sur le morceau que vous avez pu écouter en tête de ce billet (et qui est une vidéo "Soyons-Suave", gage de qualités), nous la perdons un peu vers 1m58. 

Mais Marian/Marion, que nous avons passé une bonne partie de cette année à découvrir, reste l'une des rares chanteuses dont nous préférons la... fin de carrière aux premiers pas. Aux côtés, même si les deux n'ont rien à voir, de Judy Garland dont nous avons toujours préféré la voix abîmée aux trémolos adolescents. 

Mais, au risque de nous répéter, rien à voir. Même si dans les deux cas, il s'agit bien d'amour. 

  

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