lundi 13 mai 2019

La fin du Quizz de Juvendis.























Parfois, nous pouvons sentir en lisant vos réponses à quel point la quasi certitude de la victoire transforme le simple fait de proposer un nom en moment de joie intense. C'est certainement ce que nous avons perçu en découvrant le message de Kranzler qui, sans doute aucun, démasqua Ginger Rogers tourbillonnant une dernière fois (ceci reste à vérifier) dans les bras de Fred Astaire lors de la cérémonie des Oscars 1967. 

Kranzler, suave ami, voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages et recevez nos félicitations ainsi que notre admiration. Vous êtes la preuve vivante que tout vient à point à qui sait attendre. Bravo. Et des nouvelles de Lady Cancan ? 




































Partenaires dans 10 films dont 9 tournés pour la RKO entre 1933 et 1938, Ginger Rogers et Fred Astaire s'enlacèrent une dernière fois sur grand écran en 1949 lorsque la MGM appela Ginger à la rescousse afin de remplacer une Judy Garland légèrement incapable de fonctionner. Le film s'appelait "Entrons dans la danse" et permettait au couple star des années 30 de se retrouver 11 ans après leur dernier pas de deux et pour la première fois en couleurs. 

Personne, évidemment, ne les avait oublié puisque les deux continuaient des carrières assez admirables. Fred sortait de "Parade de Printemps" et avait encore devant lui "Tous en scène", "La Belle de Moscou" ou "Funny Face". Ginger, pour sa part, avait décroché un Oscar en 1941, était devenue "Roxie Hart" et allait rencontrer Marilyn Monroe dans une poignée d'années face aux cameras d'Howard Hawks. 



















En 1967, soit 18 ans après leur dernière collaboration qui arrivait elle-même 11 ans après leur dernier film RKO, c'est à dire, si nous additionnons tout ceci, 29 ans après "La Grande farandole", l'émotion était un peu plus grande en voyant surgir sur la scène des Oscars ceux qui étaient entre temps devenus des mythes du cinéma mondial. 

Car c'est aussi cela la magie des Oscars, convoquer pour quelques minutes des fantômes qu'on croyait disparus, reformer des tandems qu'on pensait brisés, recréer, en croisant les doigts, un peu d'une magie qu'on imaginait évaporée. Illustrations : 





Et lorsqu'en plus, comme en 2003, les Oscars invitent, non seulement Olivia de Havilland, alors âgée de 87 ans, mais en plus certains des lauréats des 75 dernières années, dont Luise Rainer, deux oscars, alors âgée de 93 ans, inutile de dire que nous frôlons l'extase. 

Nous nous en souvenons parfaitement. Ce soir là nous avions mis notre réveil à 2h30 du matin et même enregistré le tout sur CASSETTE ! Qui doit être encore là quelque part dans nos locaux. A moins que nous ne l'ayons jetée... pardon... recyclée. Car on peut aimer les vieilles choses et penser aussi à l'avenir. 


3 commentaires:

roijoyeux a dit…

paradisiaque les Oscars 2003 !! ... mais ... ne seriez-vous pas passé à côté du départ de Doris Day ???

soyons-suave a dit…

Comment une telle chose serait-elle possible... Doris a fait l'objet de notre premier billet, elle possède une soixantaine d'entrées ici-même, elle énerve Jérôme depuis maintenant 10 ans... nous sommes pudiques voilà tout, nous pleurons dans l'ombre :)

roijoyeux a dit…

c'est bien ce que je pensais :((