lundi 25 janvier 2016

La fin du Quizz de Dsata


















Parfois, le Quizz, c'est magnifique de précision et de rapidité. Il n'aura donc fallu à Nina qu'une poignée de minutes pour démasquer Martine Carol dans le charmant "Nathalie" de Christian Jaque, tourné en 1957.  Était-ce la robe ? La blondeur ? Le dos velouté ? Peut-être les trois finalement. 

Nina, vous voyez par conséquent votre nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave ce qui fait de vous une terrible concurrente, si l'on en croit vos succès chez notre collègue RoiJoyeux. Suaves visiteurs, craignez Nina, elle est terrible. 


































La question du soir est en fait assez simple : devons-nous vraiment vous parler de Martine Carol ou de "Nathalie" ? Martine est une habituée de nos pages et elle reste une figure incontournable du cinéma français. "Nathalie" est un gentil film bis tourné avec des moyens très réduits en raison de l'échec de "Lola Montes" et de l'ascension de Brigitte Bardot, qui pourtant donnera un souffle, non pas second mais certain à la carrière de Martine. 

Mais tout ceci, vous le savez sans doute. Il y aura donc un "Nathalie" numéro 2, comme il y eut un "Caroline chérie" numéro 2. Pour des raisons évidentes, il n'y eut, par contre, pas de suite à "Lucrèce Borgia", "Nana" ou "Madame du Barry". Puisqu'elles meurent à la fin. 



































Ce qui nous intrigue finalement, est en fait de comprendre pourquoi l'affiche française de "Nathalie" est de loin la plus laide de celles qui furent crées pour la promotion du film, une sorte de terrible photoshop d'avant l'heure où la tête de Martine effectue une rotation très Linda Blair sur les épaules de Michel Piccoli, allusion à une scène, d'ailleurs, qui enverra Martine à l'hôpital. 

Nous craignons de n'avoir jamais la réponse à cette question mais nous travaillons à une éventuelle connexion entre l'affichiste et Renée Faure, que Christian Jaque quitta pour épouser Martine. 
























Malgré un scénario écrit sur un timbre poste et dont tout le monde se moque tant là n'est pas le propos (le propos étant Martine Carol), "Nathalie" nous permet tout de même de nous souvenir qu'une parisienne ne craint pas d'être vue en dessous chics, que Michel Piccoli était vraiment très suave jeune et que Mischa Auer paya ses factures en Europe dans les années 50 après avoir été la coqueluche d'Hollywood dans les années 30. 

Et comme si déjà ce n'était pas assez, "Nathalie" nous permet une bonne fois pour toute de faire la différence entre Amarande Navarre, qui joue ici l'habilleuse Pivoine (mais on ne peut rien dire puisque Martine s'y nomme Nathalie Princesse...) et Amarande tout court, qui régala les amateurs d'Au théâtre ce soir dans les années 70. 























On les prend souvent l'une pour l'autre alors qu'elles n'ont franchement rien à voir l'une avec l'autre, si ce n'est ce délicieux prénom. 

Quant à l'amarante, c'est une plante qu'on cuisine comme des épinards ce qui a encore moins à voir. Et plus aucun rapport avec Martine Carol. 


2 commentaires:

Anonyme a dit…

une très belle femme en tous cas !!

soyons-suave a dit…

Magnifique effectivement :)