samedi 2 mai 2015

C'est samedi : soyons musical !





















La chose ne devrait désormais plus vous surprendre : oui, ce weekend, les mp3 retraversent le Rhin afin de rendre hommage à un compositeur germanique mais attention, pas n'importe lequel, au maître de la BO, au prince de la série tv, à l'Ennio Morricone berlinois, à savoir, le seul et l'unique Martin Böttcher. 

Mais avant plus loin, permettez-nous de vous donner un petit conseil. Grand par le talent et immense par sa production discographique, Martin Böttcher n'en est pas moins un petit plaisantin qu'on a parfois du mal à trouver. Sachez donc que, si d'aventure, vous rencontrez un Martin Boettcher ou un Martin Bottcher, il y a de grandes chances pour que ce soit notre Martin. Pour en être certain, vérifiez qu'il est suivi de "und sein orchester" et là, l'erreur ne sera plus de mise. 























Né à Berlin en 1927 et toujours parmi nous, Martin Böttcher voulait être pilote pour la Luftwaffe mais un manque cruel de kérosène le poussa à se mettre à la guitare. Grand bien lui en prit : en quelques années, il devint le guitariste star de la RDA, franchement dirigé vers le jazz, composant à l'occasion quelques petites choses pour le cinéma ou des producteurs aventureux. 

C'est ainsi par exemple qu'il se retrouva à écrire l'éternel "Hawaii Tatoo" pour le groupe belge "The Waikiki's", une histoire comme on les aime qui montre, pour le moins, que la musique, notamment, exotique, se moque de la couleur des passeports. 



Le succès, qu'écrivons-nous, le triomphe viendra pour Martin des plaines du Far West, en fait la Yougoslavie, lieu des tournages bien plus pratique, lorsqu'il se verra nommer compositeur en charge des 10 adaptations pour le cinéma des romans de Karl May et de ses deux héros inséparables Old Shatterhand et Winnetou.

Oui, l'Allemagne, aussi, eut ses westerns, avec quelques vedettes US invitées. Et c'est ainsi qu'on sait enfin ce que fit Lex Barker après avoir été Tarzan à Hollywood.

















Totalement lancé, Martin Böttcher ne s'arrêta pour ainsi dire plus, alternant cinéma, télévision et disques. Il ira jusqu'à composer quelques musiques additionnelles pour Derrick ce qui est, nous l'imaginons, une sorte de consécration.

Celle-ci viendra de façon plus officielle lorsqu'en 2013, on lui consacrera un documentaire célébrant plus de 50 années de carrière faisant de lui le grand-père de la musique facile à écouter et à regarder. Et à danser.

























Parmi les centaines d'albums et de compilations existants, nous avons souhaité ce weekend vous faire partager une des grandes passions de Martin, et ce pourquoi il est si cher à nos coeurs : la bossa nova d'ascenseur, souvent avec choeurs et toujours avec un grand orchestre.




Ces deux exemples devraient vous convaincre, si ce n'est pas déjà le cas, d'adopter Martin Böttcher et de l'emmener partout avec vous. Voici donc 12 charmantes pistes ensoleillées choisies par nos soins et qui vous permettront un weekend suave et des envolées vers les étages supérieurs langoureux.

1. Dr. Med. Fabian
2. Bengelchen Bossa Nova
3. Fiesta in Belo Horizonte
4. Wonderland of Love
5. Melodie für Jessica
6. Tausender Melodie
7. Judy
8. Moonlight guitar
9. Klassenteite
10. Wenn du da bist
11. Stranger's serenade
12. Ich schlafe mit meinem Mörder


Et pour télécharger autant de bonheur au format zip, vous savez comment faire. 

7 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Vous m'expliquerez comment vous arrivez à danser la bossa dans un ascenseur...

Anonyme a dit…

quel rêve ... mais quel rêve ... heureusement que cela n'est pas interdit le samedi :)

Anonyme a dit…

Karl May m'a fait vivre des aventures inoubliables :)

soyons-suave a dit…

Jérôme, c'est pourtant d'un simple...

Anonyme a dit…

...on en installerait un ascenseur chez soi!

Nina a dit…

Il paraît qu'on peut faire plein de choses dans un ascenseur ;;)

Jérôme (moins anonyme) a dit…

@ Valentine: Mais BBJane a pourtant dit que vous en aviez déjà un... http://www.stannah.fr/ascenseur-particulier/

@ Nina: hhmm, ce genre de musique est plutôt du genre à ... heu... couper l'élan...