Elle n'est jamais bien loin et d'une fidélité à toute épreuve, non, nous ne parlons pas Françoise Fabian dans "Cette sacrée gamine" mais de Céline de la Saga à laquelle il aura fallu quelques secondes pour déjouer ce Quizz qui aurait pu être sponsorisé par un fameux opticien.
Céline, que dire puisque tout a déjà été dit. Voyez votre nom en noir sur gris sur Soyons-Suave cette semaine en espérant qu'on ne s'en lasse pas. Recevez notre affection et nos félicitations sincères. C'est beau, une relation qui dure...
Comme le démontrent de façon assez explicite les trois affiches ci-dessus, "Cette sacrée gamine", réalisé par Michel Boisrond en 1956, n'était pas à proprement parler destiné à mettre en vedette Françoise Fabian mais une charmante comédienne qui en était déjà à son 13e film mais n'avait pas encore tourné "Et dieu créa la femme".
Pour rester dans les chiffres et les dates, c'était en fait le premier tour de manivelle pour Michel Boisrond qui régalera le public mais pas particulièrement les critiques par une flopée de comédies légères et très profitables. Et puis un jour, il réalisera "Catherine et compagnie" avec Jane Birkin, sur un scénario de Catherine Breillat, ce qui ne manque pas, encore aujourd'hui, de nous étonner.
Ensorcelante et d'une classe folle, Françoise Fabian, en 1956, débutait, elle aussi, sa carrière au cinéma après quelques années au théâtre et accessoirement au Conservatoire, enchaînant 6 films en 1956 puis une quinzaine jusqu'à ce, qu'enfin, dans les années 70, on se dise : mais cette fille là, elle est terrible !
Comment sait-on d'ailleurs qu'on est enfin devenue quelqu'un dans le cinéma ? C'est très simple, lorsqu'on joue le personnage dont le nom est également le titre du film.
Quand on a, par ailleurs, été choisie pour incarner un personnage existant vraiment alors qu'on ne lui ressemble pas du tout, on peut alors se dire que le plus dur a été fait.
Est-ce parce qu'elle n'a jamais réellement quitté les écrans depuis ses débuts en 1955 ? Est-ce parce qu'elle a vieilli avec grâce sous nos yeux et qu'il est toujours facile de la reconnaître ? Est-ce simplement parce que c'était elle et que c'était nous ? Difficile de trouver une explication à ce fait indéniable : tout le monde aime Françoise Fabian.
Dans une genre qui semble éloigné mais pourtant pas tant que ça, tout le monde aime également une affiche belge. C'est toujours frais, toujours coloré et il y a toujours une phrase dans une langue étrange tout en bas qui lui confère un charme indéniable, une sorte d'étrangeté.
Nous avons longtemps cru qu'il s'agissait d'un message codé. Mais peut-être est-ce le cas...
3 commentaires:
Cher Soyons Suave, grand fabianophile, je suis très étonné par cette photo en noir et blanc, lunettes et col en mouton. Ce ne peut être Françoise Fabian, n'est-ce pas ? Andy Warhol, plutôt ? Rassurez-moi.
Un lecteur fidèle.
loool, il s'agit de la véritable Madame Claude.
Je ne l'ai compris qu'après coup ! Honte à moi…
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