En mode automatique depuis le début de la semaine, l'équipe de Soyons-Suave ne s'est pas pour autant coupée du monde et s'est évidemment penchée sur le mariage royal (et ne demandez pas lequel...) auquel il était difficile d'échapper. Mobilisant à peu près tous les espaces disponibles dans la semaine qui a précédé, la cérémonie a réuni devant leurs écrans plus de téléspectateurs que nos doigts ne peuvent taper et ne va pas s'arrêter en si bon chemin. 48 heures après l'onde de choc, les répliques se font encore très nettement sentir.
Si la robe de la mariée, la robe de la soeur de la mariée, le double baiser et une alliance récalcitrante semblent les sujets les plus discutés aujourd'hui, nous ne pouvions pas ne pas revenir sur ce qui nous semble de loin le détail le plus suave de cet évènement : le chapeau porté par Beatrice d'York, cousine du marié, et pas uniquement parce qu'il est encore impossible à ce jour de déterminer s'il s'agissait d'un bretzel ou d'une coupe stylisée de l'appareil reproducteur féminin.
Fier, vertical, plongeant, et un peu pascal à retardement car il n'est pas non plus sans évoquer un oeuf enrubanné, le chapeau de Beatrice soulève de nombreuses questions : Beatrice aurait-elle du lire les conseil de Joan Crawford ? Même dans une famille handicapée du bibi, des trompes de Fallope sont-elles too much ? Philip Treacy, le créateur de l'oeuvre, se drogue-t-il ? Et enfin Beatrice est-elle perdue à jamais ? Observons ceci :
La jeune princesse D'York ne s'est pas trompée, elle a encore moins perdu un pari stupide avec sa femme de chambre, elle n'a fait que suivre une voie qu'elle trace depuis des années : réhabiliter, non le couvre-chef mais le couvre-front ! Et n'allez pas imaginer qu'il s'agisse d'un stratagème pour dissimuler une malformation congénitale ou les stigmates d'un incident de polo : son front va bien, il est on ne peut plus normal. Il y a simplement chez Beatrice un avant et un après sa prise de conscience qu'un chapeau ne peut éternellement se poser bêtement sur la tête !
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