lundi 4 avril 2011

La fin du Quizz de Dsata.



Nous le supputions la semaine dernière : il se passe bien quelque chose avec le Quizz du lundi, quelque chose que nos amis américains appelleraient un reboot, un redux, en français une renaissance. Car après Dsata et Céline de la Saga, c'est Josée la Collectionneuse qui grave son nom dans le marbre des élu(e)s, en reconnaissant sous les attributs beatnik James Brolin, visiblement à la barbe (c'est une image, elle est parfaitement glabre) de notre Maharanée.

Josée, célébrons cette deuxième victoire éclatante en faisant apparaître votre nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave et en vous disant notre admiration. Nous avons cependant une mauvaise nouvelle : vous voici devant des heures supplémentaires puisqu'en plus de vos propres Quizz diaboliques, il va falloir travailler pour celui de ce soir.


James Brolin donc ! En pleine renaissance médiatique depuis son mariage en 1998 avec Barbra Streisand, il n'en demeure pas moins un mystère, membre à part entière du club des gens auxquels on ne pense mais qui semblent avoir été là depuis toujours, certainement pas une star de grande envergure mais un acteur que nous avons forcément aperçu quelque part.

Si après quelques utilités derrière Frank Sinatra dans "L'express du colonel Van Ryan" en 1965 ou à l'ombre de Raquel Welch dans "Le voyage fantastique", James a été jugé apte à tenir le premier rôle et le premier trousseau de clefs de la sympathique maison d'"Amityville", le reste de sa filmographie peut éventuellement déclencher un léger bâillement. Notons de plus 15 années d'absence sur les écrans avant de revenir par la petite porte des rôles secondaires mais dans des films remarqués : "Traffic" en 2000, "Attrape-moi si tu peux" en 2002, "Burlesque" l'année dernière. Qu'a-t-il donc fait pour être toujours là ? De la télévision, moult télévision : des feuilletons très populaires, des soaps, des guest un peu partout.


James Brolin est peut-être le cas typique du bon comédien sans chance, loupant les occasions en or ou faisant de très mauvais choix. Sa décision de jouer Clark Gable en 1976 n'a peut-être pas été très judicieuse, pas plus que prendre en marche le train de la science-fiction avec "Capricorn one" en 1978 (dans lequel il joua, ironie fabuleuse, aux côtés d'Elliott Gould, premier mari de Barbra). Il ne doit par contre qu'au destin d'avoir loupé James Bond. Très sérieusement envisagé pour reprendre le rôle de 007 après Roger Moore, il vit ce dernier changer d'avis, quelques semaines avant le premier tour de manivelle d'"Octopussy".

Nous avons cependant une théorie, qui vaut ce qu'elle vaut mais qu'il nous semble cependant intéressant d'exposer pour expliquer la relative transparence de monsieur Streisand. Parfaitement rasé dans ses premiers films, James Brolin, on le comprend, c'était les années 70, laissa se développer un système pileux qui devint, d'après lui, sa marque de fabrique, grisonnant au fil du temps, passant même par une étonnante phase bicolore. Il est aujourd'hui de retour à la case départ. Barbra a une peau très fine et très fragile.


Maintenant, livrons- nous à une petite expérience tous ensemble. Saisissons d'une main ferme notre souris ou plaçons un doigt décidé sur notre touchpad et glissons, non pas rapidement mais franchement, sur les trois clichés qui suivent.



"Gasp" vous êtes-vous sans doute écriés ! Mais c'est le même ! Eh bien non. Nous sommes pratiquement certain que l'un des problèmes majeurs de james Brolin, fut qu'à divers degrés, il fut interchangeable avec Michael Landon, le chanteur country Kenny Rogers (avant lifting et look désormais assez asiatique) et le très agité Christian Bale. James joua la barbe et les cheveux fous et à notre avis ce ne fut pas une bonne décision. Lisse on l'aurait reconnu, touffu on le confond !

Evidemment, aujourd'hui Michael Landon étant mort, kenny Rogers méconnaissable et Christian Bale en thérapie comportementale, on pourrait penser que James a toutes ses chances pour une sorte d'ultime sursaut, un bouquet final potentiel, une consécration. Hélas, en 1968 il contribua à la naissance d'un fils, prénommé Josh, qui lui ressemble fortement et qui a, lui aussi, embrassé la carrière. Il était dans "W", dans "No country for old men", dans "American gangster", dans "Milk". Il est en ce moment sur les écrans dans "True Grit". Autrement dit toutes les fois qu'un directeur de casting songe "un type comme James Brolin serait bien...", vient irrémédiablement "Mais c'est vrai il y a son fils. C'est incroyable, c'est lui en jeune".



Pas d'amertume James, c'est formidable de voir ses enfants réussir. Si, si...

1 commentaire:

AK a dit…

The dad is SO hot, but (IMO) Josh Brolin the cutest man ever born (I've thought so since "The Goonies")!