Suaves visiteurs, c'était le 136e numéro de "Soyons-Suave Weekend" et ce fut, comme à l'accoutumée, un plaisir. Maintenant, avouons, mais c'est sans doute le temps de reprendre le rythme, que nous terminons épuisés. Et puis cette chaleur, avouez ! Aussi nous vous embrassons et à très vite.
samedi 18 juin 2022
Les très suaves Heures de l'histoire contemporaine : le jour où on interdit des toilettes.
En cette fin d'année 1965, le producteur Lou Adler a de quoi être raisonnablement heureux. Débutant sa carrière musicale comme manager d'Herb Alpert, puis se découvrant des talents de compositeurs qui lui permirent d'offrir quelques chansons à Sam Cooke par exemple, il s'est lancé à partir de 1964 dans une aventure risquée, la création d'un label de musique et bien lui en a pris.
Car Lou Adler a clairement du flair. Il a compris qu'en ce début des années 60, la musique folk et sa cousine germaine la musique pop sont sur le point de détrôner la variété. Créé au départ pour distribuer les disques de Johnny Rivers (ne cherchez pas, plus personne n'en parlera après 1968), son label Dunhill Records a surtout signé le chanteur engagé Barry McGuire qui dès son premier album va décrocher un numéro 1 avec "Eve of destruction".
Et maintenant dansons !
C'est le weekend : soyons musical !
Enfin un peu de musique ! Et enfin un peu de suavitude après ces semaines, ces mois de disette qui furent pour nous fort occupés et peut-être pour vous, fort longs. Mais vous n'ignorez rien de ce à quoi furent consacrées nos journées toujours trop courtes : régler (ou tenter de régler) les vicissitudes liées à un achat immobilier bicentenaire, organiser des épousailles, sécuriser un poulailler figurant visiblement sur la version pour renards de TripAdvisor, s'intéresser de près au monde fabuleux du tracteur tondeuse. Bref : la vie diraient certains. Mais il manque les martinis ajouterons-nous.
Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas ici à expliquer que tout est finalement supportable avec la bande son adéquate. Et cela vaut également pour le jour J, celui où nous passâmes du "je" au "nous", même si nous continuons, reconnaissons-le, à préférer la coordination à la première personne du pluriel.
Cela pourrait d'ailleurs être une suave question du jour : doit-on forcément se marier en musique ? Avouons que nous ne sommes pas en mesure de fournir une réponse ferme à cette interrogation (à l'exception de cette évidence : pas de DJ !). Mais il est possible que cela soit une première étape sur la grande route de la concession pour laquelle il n'existe pas d'itinéraire bis. Alors de la musique, essayons, mais laquelle ?
Lorsque vous vénérez la bossa mais que votre moitié n'a qu'une passion très modérée pour Ipanema, lorsque vous savez que vous ne pouvez décemment pas imposer 10 heures de Doris Day à des invités innocents, lorsqu'enfin vous êtes bien obligés de reconnaître que les harmonies serrées des groupes vocaux des années 50 peuvent finir par provoquer des acouphènes, même en restant éloignés des enceintes, il ne reste qu'une solution (enfin bien entendu il en existe d'autres mais il était compliqué d'y passer des jours) : le mariage funky !
Aussi, nous sommes très heureux de partager avec vous aujourd'hui une sélection très love et fortement groovy du fichier "Gai Gai Marions-les !", d'une longueur totale de 9 heures, qui nous accompagna lors de cette belle journée ensoleillée au cours de laquelle plus d'une tête finit par marquer la mesure.
Certes, vers 19 heures, la garden party ressemblait un peu à une assemblée de chiens en moumoute qu'on trouve habituellement sur la plage arrière des voitures mais cela ne nuit en rien au brio des conversations, au cristallin des éclats de rire et au flot d'amour qui inonda la journée, ce qui est encore plus facile lorsqu'on convoque Barry White.
Mais avant de poursuivre, un café peut-être...
Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?
Ce n'est pas parce que c'est le weekend qu'il ne faut pas faire un effort. Glenn Close montre l'exemple et propose l'option "Retour de messe".
Bienvenue dans "Soyons-Suave weekend" !
jeudi 9 juin 2022
Entre nous...
"Light the candles, get the ice out, roll the rug up" : Soyons-Suave prépare enfin son retour !
C'est même écrit quelque part sur la droite de votre écran : sauf catastrophe, un nouveau numéro de "Soyons-Suave weekend" le 18 juin et la nouvelle saison de "Soyons-Suave été" qui devrait débuter le lundi 4 juillet.
Nous ne savons pas si vous êtes prêts pour le retour des parutions estivales quotidiennes mais en ce qui nous concerne, nous avons tellement hâte. Donc embrassons-nous follement, disons-nous à très vite et voilà ! Champagne !