lundi 26 octobre 2020

La question suave du jour : mais est-ce que ça avance ?


 









Suaves visiteurs, il est sans doute inutile de vous préciser que nous sommes encore terriblement accaparés par… comment cela s'appelle déjà… la vie ! Nos journées ne ressemblent à rien, la possibilité de temps libre n'est qu'un lointain souvenir et le futur proche est encore incertain, même s'il nous semble que là-bas, au loin, se dessine peut-être une embellie avant le grand soleil. Ne nous réjouissons pas trop vite, certes, mais enfin les choses avancent et c'est une bonne chose. 

Et c'est ainsi, d'ailleurs, pris dans cette logique de mouvement vers l'avant, que nous nous sommes retrouvés à troquer notre toque en vision (il commence à faire frais) pour une casquette de brocanteur, le temps d'un weekend, afin de désencombrer nos locaux avant le grand déménagement. 

Vous avez pour certains pu suivre cet événement, n'ayons pas peur des mots, sur Instagram. Ces deux jours de ventes effrénées furent fort jouissifs et intéressants. Et peut-être est-il temps de dresser un bilan de cette expérience en faisant la liste de toutes les choses sans lesquelles, il est finalement totalement possible de vivre, alors que nous n'étions pas loin de penser le contraire. Illustrations :

 


























Ce n'est là qu'une infime partie des merveilles dont nous nous sommes séparés et quelques jours et surtout quelques nuits plus tard, nous savons que notre suavitude est intacte, même, dorénavant, sans affiche tchèque vantant la cervelle pour les tous petits, pichets flamme, lampadaire tout formica ou mallette de pique-nique made in Leicester by Pic-a-Nic. D'autant que, comme certains virus de saison, la même suavitude voyage et est allée contaminer de charmants acheteurs. Finalement les choses sont bien faites. 

Nous avons forcément vu partir avec un soupçon d'émotion quelques pièces qui partageaient notre existence depuis très longtemps mais pour les mêmes raisons que celles évoquées ci-dessus, nous savons qu'elles font désormais la joie de leurs nouveaux propriétaires. 

Adieu donc tirage photographique XXL de sous-bois en noir et blanc, qui apportait à nos locaux une certaine touche salle d'attente de cabinet psychiatrique des années 70 qui nous ravissait. 

 











Bye bye pour toujours, panneau bar, vestige d'un hôtel rue Cambon, sauvé d'une rénovation brutale et d'une fin certaine en déchetterie. 














Oui, tout cela est parti, mais que notre amie Sophie, à l'initiative du sauvetage du dit-panneau, soit rassurée : si l'objet n'est plus là, le bar est toujours ouvert. Et n'est-ce pas cela, finalement, qui est le plus important ?



4 commentaires:

Jérôme moins anonyme a dit…

Ne manque-t-il pas un verbe à ladite Sophie ? J'aime bien votre ancien parquet.

soyons-suave a dit…

C'est chose faite... pour Sophie :) Pour le parquet, type "pont de bateau", bois exotique, toute une époque quoi... Mais facile d'entretien. Ce qui sera encore plus facile avec un beau LINO !

Nina a dit…

C'est la femme de ménage qui va être contente :)

Jérôme moins anonyme a dit…

vous, vous voulez me faire peur !