mercredi 30 janvier 2019

La question suave du jour : et si on en finissait avec Nana ?


































Nous avons déjà eu l'occasion d'en parler ici et d'y revenir aussi ici, c'est à partir de 1959 que le photographe suédois Christer Stromhölm, qui habite une mignonne chambrette à Paris non loin de Pigalle, commence une formidable série de portraits consacrés aux transsexuelles qu'il croise régulièrement place Blanche et avec lesquelles il discute à l'occasion depuis des années. 

Rassemblés dans un ouvrage intitulé "Les Nuits de la Place Blanche", ces clichés vont presque instantanément devenir des classiques de la photographie contemporaine et particulièrement mettre en lumière une dénommée "Nana" au charme troublant et au regard pénétrant. 

Choisie quasi systématiquement pour illustrer la couverture de l'ouvrage dans la plupart des pays où il est publié et aussitôt épuisé (on le trouve aujourd'hui à des prix variants de 130 à plus de 1000 euros...), Nana est devenue une star, une icone. Illustrations : 
























Vous n'avez pas manqué, nous en sommes certains, de le remarquer, tout comme nous n'avions pas manqué non plus de lever un puis deux sourcils interrogateurs en découvrant ces images : Nana ressemble fort étrangement à une autre créature qui fit les beaux jours du Carrousel de Paris dans les années 50 et fut un temps une amie de Coccinelle et April Ashley, la mystérieuse Peki d'Olso dont certains prétendent que... mais les preuves manquent. 




































Si nous ne saurons sans doute jamais officiellement dans quelles mesures Amanda fut un jour Peki, nous pouvons par contre annoncer que Nana ne fut jamais Peki. 

Puisque Nana se nommait en fait Jeanne et est apparemment décédée en 2014. 



































Ce qui est bien triste, nous en conviendrons tous. 

2 commentaires:

Nina a dit…

Peki who ? No no Nanette.

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Elle est bien, l'avant-derbière photo