lundi 14 janvier 2019

La fin du Quizz de Max.























Souvenons-nous, 2018, le 10 décembre, Nina démasquait avec la rapidité qu'on lui connait la seule et unique Denise Darcel dans une capture d'écran de l'immortel "Vera Cruz", solution validée par Bruno et bien sûr toute l'équipe de Soyons-Suave. 

Alors, Nina, si vous voyez cette semaine votre nom en noir sur gris sur nos page, ce n'est que légitime et puisque nous sommes toujours en période de vœux, c'est entre autre ce que nous vous souhaitons pour 2019, des succès en cascade et des félicitations par wagons. Que commencent donc les festivités pour 2019. Ce soir à 21h. Youpi. 

















Si malgré nos recherches, nous ne sommes pas vraiment parvenus à savoir comment Denise Darcel est arrivée dans "Vera Cruz", nous savons par contre que sa venue à Hollywood est due à son mariage avec un capitaine de l'armée américaine qui dut être assez fier de ramener de France en 1947 celle qui grâce à un concours de beauté, était devenue "la plus belle fille de l'hexagone". 

Sortie en 1954 et réalisé par Robert Aldrich, "Vera Cruz" fut pourtant l'avant-dernier film de Denise née Billecard à Paris, que son contrat à la MGM ne mena pas vraiment vers les sommets du box-office : 8 films et pas vraiment des chefs d'oeuvre. En 1961 après "The seven woman from Hell", Denise Darcel mit un terme à sa carrière sur grand écran et se concentra sur les planches, où elle fut chanteuse et parfois strip teaseuse.





































Ne minimisons pas cependant l'impact de Denise Darcel sur le public américain qui, au cours de sa courte carrière, l'adora et découvrit par la même occasion le prénom "Denise". Le lecture du livre virtuel de condoléances que ses deux fils ouvrirent après son décès en décembre 2011 est à ce titre éloquent : on y compte des dizaines et des dizaines de messages de type "Mon père m'a nommé Denise parce qu'il vous adorait" ou "Ma mère a choisi de m'appeler Denise parce qu'elle vous a croisé un jour et vous étiez adorable." 

Notons notre anecdote favorite laissée sur le même livre : "Bonjour, je m'appelle Denise, ma deuxième soeur se nomme Darcel et ma troisième Darise. On nous appelle les trois D et c'est grâce à vous. Quel dommage que vous soyez morte". 



































Jouissant d'une personnalité particulièrement pétillante, Denise fut l'incarnation de la française pour un grand nombre d'américains : un savant mélange de la candeur de Corinne Calvet et de l'énergie parfois hystérique de Liliane Montevecchi. 

Il faut pour cela voir l'interview qu'elle donna en 1991 à l'occasion de sa participation à un énième revival de "Follies" de Sondheim : on ne peut effectivement pas faire plus gaulois. 


Notons pour finir une curiosité, en plus du fait que la plus vieille drag queen américaine encore en activité, Darcelle XV, 89 ans, ait choisi son nom en hommage à Denise qui était son idole : sur un cliché en particulier, elle nous a toujours fait penser étrangement à Burt Lancaster. 

Qui fut bien sûr son partenaire dans "Vera Cruz". La vie continue d'être étrange, même en 2019. 


































1 commentaire:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Bigger than life ... et c'est mignon, elle a gardé un peu de son accent...