lundi 26 février 2018

La fin du Quizz de l'Anonyme.























Il y a toujours quelque chose qui nous souffle que Valentine DeLuxe ne sera jamais très loin, dès lors que le Quizz propose une vieille actrice dans un de ses innombrables films d'horreur ou d'épouvante qui envahirent les écrans à la fin des années 60 et au début des années 70. 

Ce petit quelque chose a une fois de plus raison puisque notre inconnue était bien Agnes Moorehead dans "Dear dead Delilah", l'occasion est donc parfaite pour écrire le nom de notre gagnante en noir sur gris cette semaine sur nos pages et redire notre affection et notre admiration à Miss Deluxe dont les connaissances n'en finissent pas de nous éblouir. Valentine, vous êtes suave, mais existe-t-il une seule personne qui en doute ? 



































Sorti en 1972 et réalisé par John Farris, surtout connu pour ses romans quelque peu gothiques ou versant dans le surnaturel comme "Fury" qui deviendra un film de Brian de Palma en 1978, "Dear Dead Delilah" est resté dans les annales des très mauvais films pour une simple raison : il s'agit du dernier rôle sur grand écran d'Agnes Moorehead !

Trois petites productions pour la télévision plus tard, elle quittait définitivement ce monde, en 1974, à l'âge de 73 ans, rejoignant ainsi la presque totalité du casting du "Conquérant" mais personne n'ignore cette sordide histoire de tournage au milieu de poussières radioactives qui fut fatal, entre autre, John Wayne et Susan Hayward. 


















En 1972, Agnes, avec derrière elle une carrière à la télévision, au cinéma et à la radio courant sur près de 40 ans, n'avait presque plus rien  prouver et plus vraiment de public à conquérir. On n'est pas pendant 8 ans Endora sans devenir une idole des foules et particulièrement des enfants ou des messieurs sensibles. 

Pourquoi donc "Dear Dead Delilah" ? Peut-être pour subvenir aux besoins de maman qui à la mort d'Agnes, héritera de tous les biens de sa fille et vivra jusqu'à 106 ans. Endora avait un certain train de vie, elle aimait les beaux intérieurs et la mode. N'est-ce pas d'ailleurs au rayon robes du soir d'un grand magasin new-yorkais qu'Elizabeth Montgomery aperçut la comédienne et sut qu'elle venait de trouver sa mère de télévision ? 






































Si on oublie parfois qu'Agnes Moorehead fut un jour jeune et jolie, et plus tard d'ailleurs moins jeune mais tout autant séduisante, c'est sans aucun doute parce qu'on n'oublie pas que c'est rousse et un peu plâtrée qu'elle connut enfin une célébrité internationale. 

Et pour ce qui est de sa vie personnelle assez rocambolesque et très privée, nous vous engageons à suivre les nombreux liens que nous proposons dans notre index. 



1 commentaire:

Bob Dalban a dit…

On aurait pu se passer de Dear dead machin... mais Agnes M. est toujours superbe!