lundi 30 octobre 2017

La fin du Quizz de Fabrice.



































Parfois, reconnaissons que tout va trop vite, ce qui peut être un trait caractéristique de notre époque mais c'est également l'effet secondaire du talent, en l'occurrence celui de Kranzler qui démasqua en quelques minutes Isabella Rossellini dans "La mort vous va si bien". 

Il est donc légitime, suave visiteur historique, que vous puissiez voir votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages et nous sommes déjà impatients en songeant au Quizz que vous proposerez à 21h. Un nouveau lundi très reposant pour nous. Bravo, bravo et merci. 



































Sorti en 1992 et réalisé par Robert Zemeckis dont l'affiche française vous rappelle quelques moments glorieux de la filmographie, "La mort vous va si bien" ne nous avait pas particulièrement impressionné lors de son apparition sur les écrans et ce n'est que bien plus tard en le revoyant, que nous avons dû nous dire : bon d'accord. 

Et étrangement, lors de ce nouveau visionnage, nous avons réalisé que la seule chose qui nous restait en mémoire n'étaient pas les effets spéciaux récompensés par un Oscar, les interprétations délirantes de Meryl ou Goldie, le glorieux et hilarant numéro d'ouverture ou les multi références qui transforment presque ce film en quizz, non, le seul souvenir tenace, c'était Isabella. 



  




















Evidemment, les costumes (ou l'absence de costume) aident toujours. Isabella sera le seul nom du casting à recevoir un prix pour ce film, un Saturn Award, certes, mais un award tout de même. Ce qui prouve que 10mn de présence à l'écran ne veulent rien dire, cela dépend vraiment des 10mn. 

Ne rappelions-nous nous pas, pas plus tard que samedi dernier, que la même chose arriva à sa mère Ingrid Bergman pour "Le Crime de l'Orient Express"  et pour les Oscars ? 








Avec les années, "Death becomes her", qui gagna très très bien sa vie lors de sa sortie, a accédé doucement mais surement au statut envié de "film référence", cité, copié et parodié et pas uniquement en période d'Halloween. Il se décline en centaines d'objets décalés, louant son camp et son kitsch. 

On peut même véritablement l'avoir dans la peau, ce qui nous donne l'occasion de finir ce billet par un jeu de mots ce qui n'est pas si fréquent et nous pousse à ajouter un point final avant que la honte nous saisisse. Non, nous n'avons aucune explication rationnelle à cet incident, la Toussaint, sans doute. 




2 commentaires:

Anonyme a dit…

malgré le sur-jeu pas drôle de Bruce Willis, malgré certains gags qui ont un peu vieilli, il conserve un pouvoir de fascination et d'attraction

★Bruno Lucas☆ a dit…

Le film est enfin sorti en bluray il y a quelques semaines.