lundi 19 septembre 2016

La fin du Quizz de Artsandrage.


















Mais puisque nous nous tuons à vous dire que les indices sont tout, toujours révélateurs et bien sûrs toujours adéquats ! Encore faut-il les comprendre, bien entendu, et suivre notre esprit parfois malicieux, certes, mais ce qui n'a posé aucun problème à Lady Cancan qui démasqua en un tour de main l'unique Miwa, toujours parmi nous à 81 ans, dans le nom moins unique "Lézard noir" de Fukasaku en 1968. 

Lady Cancan, voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages et recevez, en plus de nos sincères félicitations et notre chaleureuse admiration, votre poids en maki. Et ne tardez pas à réclamer votre prix, c'est du poisson cru quand même. 



































Adaptation d'un roman paru dans les années 20 au Japon et déjà porté au cinéma au début des années 60, "Le lézard noir" qui nous intéresse aujourd'hui est surtout la transposition de la pièce de théâtre qu'en avait tiré Mishima en 1961 et qui soudain prenait un sens savoureux avec dans le rôle titre, Akihiro Miwa, chanteur, acteur, compositeur mais surtout ensorcelante et troublante créature. 

Homme le jour, femme la nuit et parfois l'inverse jusqu'à brouiller définitivement les frontières du genre, à la fin des années 60, Miwa était pour les japonais la femme parfaite, ce qu'elle est totalement dans ce film qui, réalisé par Stanley Donen, aurait formé avec "Charade" et "Arabesque" une somptueuse trilogie pop mais malheureusement, Stanley n'était pas à Tokyo à cette période. 




































"Le Lézard noir" est un festival de couleurs, de robes, de chansons et de perruques, et ne serait-ce que pour ces quatre éléments, il est un film Soyons-Suave, film que nous avions peiné à trouver lorsque jadis, nous le cherchions désespérément et qui est, semble-t-il, de nouveau difficile à voir aujourd'hui, bloqué par la famille Mishima qui ne souhaite plus se souvenir que l'auteur y fait une apparition musclée et Marlon Brandesque, le tee-shirt blanc, sans doute. 

Et puisqu'on s'interrogeait en commentaires sur la nature des relations entre Miwa et Mishima, laissons notre invitée s'expliquer elle-même : 


































Extrait de l'essentiel documentaire réalisé par Pascal-Alex Vincent, ces quelques minutes nous permettent d'annoncer que non, Miwa ne fut jamais l'amante de Mishima et que oui, parfois, le jaune poussin est acceptable capillairement.

Mais c'est très très rare.




3 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Non, c'est une idée... je vais demander à mon coiffeur et selon le résultat, je reviendrai(s) faire le brushing d'un jour....

charlus80 a dit…

Il se passe toujours quelque chose chez So-su. Cela manquait à ma culture... C'est réparé, j'ai réussi à télécharger et le film et le documentaire. Étourdissant et savoureux. Merci pour cette découverte.

soyons-suave a dit…

Notre plaisir :)