mercredi 29 octobre 2014

La question suave du jour : Luke Evans est-il le nouveau Rock Hudson ?

































Membre éminent de cette nouvelle "British Invasion" qui affole quelque peu Hollywood en ce moment, et au rang de laquelle on peut trouver de sympathiques acteurs tels que Benedict Cumberbatch, Dominic Cooper, James McAvoy, Henry Cavill ou Nicholas Hoult, Luke Evans nous semble un cas particulièrement intéressant, et pas uniquement parce qu'il fut, ne serait-ce qu'au cours des 3 années qui viennent de s'écouler, Apollon, Aramis, Zeus et Dracula. 

Originaire du Pays de Galles et âgé de 35 ans, Luke a définitivement choisi l'option testostérone quant au choix de ses films : non, "Fast and Furious" n'est pas une franchise pour fillettes, ce que, pensions-nous bêtement, n'inaugurait pas ses débuts dans le West End où il chantait dans des productions telles que "Miss Saïgon" ou "Rent". On peut donc maîtriser la pirouette et ne craindre ni orque, ni dragon, ce qu'après tout, Gene Kelly a tenté de démontrer toute sa vie. 



































Soit. Mais quid de Rock Hudson vous dîtes-vous ? Nous y arrivons. 

Jeune acteur débutant, Luke Evans s'était un peu fait remarquer par de sincères déclarations concernant sa vie privée, précisant des choses telles que "Je suis connu dans tous les bars gay de Londres", "Je préfère être honnête plutôt que d'avoir plus tard des choses à regretter" et, une chose en amenant une autre "Je ne veux pas être un vieux monsieur que personne ne connait vraiment, étouffé par une vérité qui ne devrait pas être cachée". 

Si Rock Hudson sonne à présent très fort à vos oreilles, laissez-vous guider par la démonstration qui suit, qui tend à prouver que de toute évidence, Luke Evans s'est trouvé un modèle à ne pas suivre, tout en le suivant. 









































La chose la plus extraordinaire est sans doute l'annonce qui parut dans la presse hollywoodienne, annonçant que Luke était dans une relation formidable avec son attachée de presse, une dame donc, alors que sa carrière internationale (comprenez américaine) décollait enfin. 

Luke ayant été très bavard dans ses jeunes années, il ne fallut pas longtemps pour qu'on ressorte certaines coupures de presses, qu'on interroge l'individu et sa fiancée, laquelle déclara que "Luke avait été un peu naïf et que désormais, il ne parlerait plus de sa vie privée qu'il souhaite garder ainsi". 

Et effectivement, lui si transparent, depuis ne dit plus rien. On l'a depuis beaucoup vu en compagnie du très suave mannequin espagnol Jon Kortajarena. C'est un ami. Jadis Rock pataugeait à Venise en compagnie de Michael Butler. C'était un ami. 



































Nous pensons sincèrement que, peut-être sans le savoir, Luke Evans est dans la classique relation "Attraction - Répulsion" avec Rock Hudson. Il ne veut pas être Rock et pourtant... Espérons simplement qu'il garde en tête que l'histoire se termine mal. 

Soyons suaves, Luke, nous sommes en 2014 mais surtout soyons prudents. C'est important.


5 commentaires:

Anonyme a dit…

Décidément, les représentants show-biznessiens font de lâches militants de cette cause-là. Mais il est vrai qu'on est en plein "revival réac'" par là-bas. Et par ici aussi, évidemment.
Pruneauxyz.

Anonyme a dit…

Que dit l'adage déjà ? ha oui ! Jeune catin , vieille dévote ... que cela soit une dévotion religieuse, à l’argent ou a la célébrité apparemment ...

Chris Totoro

soyons-suave a dit…

Suaves visiteurs, nous vous trouvons très sévères. Peut-être n'étions-nous pas clairs mais Luke est désormais simplement "silencieux", quand sa page Wikipedia précise dans la catégorie "Vie privée" qu'il est "openly gay", ce dont d'ailleurs on peut, dans une grande mesure, se moquer totalement.
Que des abysses s'ouvrent par contre en songeant aux conseils d'attachés de presse, d'agent, de public relation, expliquant que continuer à être aussi candide dans une industrie qui ne l'est pas serait suicidaire, nous semble nettement plus perturbant. Non ?

Anonyme a dit…

Il s'agit nécessairement d'une démarche délibérée de la part des "décideurs": à force de faire semblant, les médias "forcent" les cohortes populaires à se pénétrer de fausses vérités lénifiantes qu'elles n'hésitent pas à ériger en mode de vie. Et ça fonctionne dans tous les pays occidentaux: l'homophobie est devenue une sorte de norme à la page dans les écoles ( entre autres). En ce qui concerne la passivité des Stars gays vis-à-vis de leur confort médiatique, j'ai d'ailleurs trouvé " The Normal Heart" extrêmement perturbant quand à l’absence de réaction de cette "communauté" face à l'inertie des pouvoirs en place au moment de l'épidémie du SIDA ( seul intérêt du film avec la prestation de Julia Roberts !). J'aurais bien aimé qu'on nous donnent des noms à conspuer...
Pruneauxyz.

Anonyme a dit…

... ! " ... Qu'on nous donnE..." !!
Pruneauxyz.