lundi 10 octobre 2011

La fin du Quizz de Claire.



Ah les grimaces ! C'est toujours désopilant et à priori suffisamment défigurant pour compliquer le premier Quizz venu. Mais c'était sans compter la perspicacité de la seule et unique Valentine De Luxe qui ne mit que deux heures pour démasquer Joan Collins, en très suave compagnie dans un contexte qui restera à jamais mystérieux. Rappelons que lorsqu'on déchire un article intéressant dans un journal, on s'arrange pour prendre la page entière.

Anna Karina, Marie Laforêt, Barbara Steele étaient de fort savantes propositions (nos recherches pourtant poussées n'ont pas permis d'identifier clairement Mireille Larbre...) aussi ne soyez pas déçus. Mais il n'y a qu'une Joan et une seule Valentine, qui voit donc son nom en noir sur gris sur Soyons-Suave cette semaine et reçoit nos génuflexions les plus humbles et respectueuses.


Sans aller jusqu'à concurrencer Joan Crawford, Gene Tierney ou Lauren Bacall, Joan Collins fait cependant partie des habituées de nos pages et nous avons déjà évoqué sa passion des chapeaux, si possible à voilette ainsi que des perruques, comment elle faillit être Cléopâtre au lieu de Liz taylor et remplaça finalement Marilyn dans "La fille sur la balançoire". Nous n'avons pas non plus négligé "Dynastie"... Aurions-nous fait le tour ?

Récapitulons ce que nous savons d'elle car la répétition n'est pas suave et la dernière chose que nous souhaitions est de vous lasser. Nous vous savons exigeants ce qui n'est pas la moindre de vos qualités.

Tout d'abord, son importation aux Etats-Unis après quelques années passées à la Rank où elle fut très malheureuse n'eut qu'une seule raison : faire peur à Elizabeth Taylor et à la MGM et permettre à la Fox d'avoir, elle-aussi, son anglaise sulfureuse.


Très brune, très rouge, très Liz.

Comprenant qu'elle ne serait jamais une actrice de premier plan au cinéma, Joan Collins fut une des premières à jeter aux orties, ses rêves et ses vêtements, alors qu'elle avait allègrement dépassé la quarantaine. Elle lança donc, sans le savoir, la mode des "sexy mama".

Shelley Winters était au départ prévue pour cette séance.

Née en 1933, Joan Collins est pourtant toujours aussi fraiche tout en se défendant d'avoir eu recours à la moindre opération esthétique. Paraissant au moins 15 ans de moins que ses 78 ans, il est donc toujours surprenant de découvrir qu'elle a côtoyé, parfois même de très près, de véritables monstres sacrés qui semblent disparus depuis des décennies. Joan est donc une très suave homo sapiens qui aurait vécu au temps des dinosaures.




Est-ce tout ? N'y a-t-il rien de neuf sous le ciel chargé de perfide Albion ? Bien sûr que si sinon Soyons-Suave serait sur Twitter et vous régalerait de 5 mots tous les deux jours. Joan Collins aime les chapeaux, elle est une des plus suaves incarnations du bulbe synthétique et a même commercialisé de nombreuses collections de postiches et extensions. A moins d'un grain puissant, Joan est donc toujours parfaitement coiffée.

Mais Joan est aussi une femme, avec ses contradictions et ses mâtinées bousculées. Parfois le cheveu est terne et la perruque emmêlée. Voilà pourquoi Joan est aussi une créature à turban, espèce que l'on pensait disparue depuis Gloria Swanson.




Joan Collins est enfin consciente que la publicité et les médias sont ses amis et est, depuis une quarantaine d'années, une des femmes les plus photographiées du monde. Elle a présenté toutes ses maisons et l'ensemble de ses époux, ses enfants et ses vacances. Joan est, à priori, la femme qui dit toujours oui.

Mais nous pouvons imaginer qu'il a du exister des jours où elle n'eut pas envie de s'exposer et de sourire sur commande. Imaginons que vous soyez photographe et que Joan vous dise "non". Allez-vous ranger vos zooms et rentrer peiné la pellicule vierge ? Pas si vous avez sous la main une amie prénommée "Jane" ou "Jayne". Joan ne dit jamais non aux "Jane". Et ce sera notre suave conseil du jour. Illustrations :

Joan et Jayne

Joan, Jane et Jane...

Joan, quelqu'un et Jane Krokowski...

Merci Soyons-Suave.

1 commentaire:

Jôka P. a dit…

J´adore votre blog et aussi, biensur, Miss Collins!
Je t´écris de Copacabana, Rio de Janeiro.
Salut, Jôka P.
http://avenidacopacabana.blogspot.com/
(um peu dûr de réussir à faire un commentaire ici! Je crois avoir finalement réussi)
TchaW!