Soyons-Suave est heureux de vous offrir un oiseau un peu butch.
samedi 30 avril 2011
Le Brushing du jour.
vendredi 29 avril 2011
Le Brushing du jour.
jeudi 28 avril 2011
Choisissez un chapeau avec Joan Crawford.
Chaque semaine (enfin presque), comme son homologue le string, Joan Crawford, une des femmes les plus élégamment chapeautées, vous apprend à choisir un bibi. Pour cette trente troisième leçon, elle cède sa place à Marie-France Pisier et les mots à retenir sont "C'était bien la moindre des choses". Tous ensemble : "C'était bien la moindre des choses". Merci Joan. Et merci Marie-France.
Le Brushing du jour.
mercredi 27 avril 2011
C'est mercredi : soyons LGBT !
Chaque mercredi, Soyons-suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons : "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne".
C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.
mardi 26 avril 2011
Pour le plaisir.
Serions-nous passés à côté de Gardner McKay ?
En espérant, cher Baron, que cela ne nous coûtera pas notre amitié : nous n'avions, jusqu'à ce que vous l'évoquiez, jamais entendu parlé de Gardner McKay. Comment cela est-il possible ? Nous n'en avons aucune idée... Nous ne sommes donc pas passés à côté de lui mais bien au-delà. Et nous n'en sommes pas fiers.
Entre nous...
Ah ce temps, cette atmosphère estivale, cette langueur... Jusqu'à la fin de la semaine Soyons-Suave passe en mode minimum syndical mais en garantissant au moins un brushing, un cadeau et une surprise chaque jour. Nous n'allions tout de même pas vous abandonner. Nous le voudrions que nous ne le pourrions pas. C'est aussi cela, être suave. Portez-vous bien et à dimanche !
lundi 25 avril 2011
Le Quizz de Jérôme.
Jérôme en est persuadé : son quizz est facile et sera démasqué en quelques secondes. Notre expérience de la photo mystère nous a fait découvrir qu'il ne faut jamais vendre le nom du cliché anonyme avant de l'avoir trouvé. Si vous lisez ces lignes il est 21 heures précises. Voyons si un record va être battu ou simplement approché.
Afin d'être d'une totale impartialité, aucun indice ce soir et la journée sur Soyons-Suave a été suffisemment roborative pour ne pas vous infliger quelques lignes de plus. Vous la reconnaissez ? Mais oui vous la reconnaissez. Mais pour confirmation : à vos Google et vos cellules grises.
La fin du Quizz de Sophie.
Il n'est pas rare que de belles rencontres se produisent sur Soyons-Suave. Certains suaves visiteurs ont ainsi découvert, par nos liens, des blogs dont ils ne pourraient désormais se passer, il y a quelques mois, notre Maharanée, Claire, débutait un beau roman d'amitié avec le baron Charlus, nous-mêmes faisons, chaque jour, la connaissance virtuelle de très suaves admirateurs. Lundi dernier, Jérôme a rencontré un buste ami.
Et s'il voit cette semaine son nom en noir sur gris sur Soyons-Suave et reçoit toutes nos félicitations les plus enthousiastes, c'est que ce buste était bien celui de Robert Conrad dans "Les mystères de l'Ouest", torse iconique s'il en est, à l'origine de nombreuses révélations et prises de conscience, un catalyseur dont ne peuvent se souvenir qu'avec émotion, tous les spectateurs qui suivirent, lors de sa première diffusion ou lors des innombrables programmations, "the Wild Wild West" !
Débutant sa carrière comme chanteur, Robert Conrad rencontrera le succès dans la série "Hawaiian eye", avant d'exploser littéralement dans "Les mystère de l'Ouest" et d'effectuer un assez beau retour dans "Les têtes brûlées" à la fin des années 70. Ayant donc tenu le premier rôle dans des séries se déroulant respectivement à Hawaï, dans le grand ouest américain et sur une île du Pacifique, il est logique qu'il soit, de loin, l'un des acteurs ayant le plus joué sans chemise, ce qu'un corps particulièrement entretenu bien que petit, rendit des plus agréables pour le téléspectateur moyen et encore plus agréable pour le téléspectateur suave.
Mais quelques aient été ses tentatives afin de rester sous le feu des projecteurs (mini-série, reality-show, accident de la route saoul), Robert Conrad est indissociable de son rôle de James West et ce pour de nombreuses raisons. Le remake de 1999 avec Will Smith (???) a rendu évident le fait que Conrad était l'homme de la situation : un peu raide et d'apparence sans humour, volontaire à la limite de la naïveté, une personnalité sans énormément de relief que contrebalançait parfaitement le flamboyant d'Artemus Gordon et dont on ne moquait dès qu'il se trouvait torse nu et attaché.
Regarder adulte ces Mystères de l'Ouest" qui vous troublaient enfant est une expérience assez enrichissante : tant de vêtements moulants, de scènes de bondage, de chaps en peau et d'empoignades viriles, "Wild wil west" est la série SM qui s'ignore.
Dans ces années 60 attendant la révolution sexuelle, il était sans doute rafraîchissant et terriblement excitant de pouvoir observer un peu de chair dénudée et volontiers velue, ce que confirme un survol des séries les plus populaires de la télévision US : "Surfside" dans laquelle Troy Donahue, Van Williams et Lee Patterson menaient en maillot à Miami un charmant ménage à trois, "Star Trek" dans laquelle le capitaine Kirk devait parfois tomber la combinaison intergalactique, "Cheyenne" dans laquelle il aurait été malvenu de ne pas profiter de la puissance physique de Clint Walker et l’inénarrable "Flipper", sorte de triple plaisir, pour les admirateurs de Brian Kelly le papa, pour les amateurs sous castration chimique de Luke Halpin l'adolescent toujours en petit short et enfin pour ceux du dauphin étrangement collant. Saluons au passage nos amis zoophiles.
Que les producteurs aient joué en toute connaissance de cause sur les sous-entendus et les vices éventuels d'une partie du public semble une évidence : il y a trop de chaînes dans "Wild Wild West" et trop de plans qui traînent sur le corps imberbe du meilleur ami de Flipper pour que cela soit innocent.
Les choses ont évidemment changé et il est heureux qu'en 2011, on ne nous prenne plus totalement pour des idiots, en jouant à demi-mot avec des codes qu'on refuserait d'assumer. Si nous prenons par exemple, la série tv la plus populaire à la surface du globe aujourd'hui, c'est à dire "Glee", les choses sont franches, dites, claires, comme le montrent ces photos promotionnelles de 4 des acteurs principaux :
La question du jour : un smorgasbord est-il une suave alternative au buffet ?
La naissance d'un nouveau blog, Smorgasblog, par notre amie BBJane (dont la créativité semble n'avoir aucune limite, à tel point que nous songeons à créer un nouveau rendez-vous exclusivement consacré... aux blogs de BBJane) nous a fait prendre conscience qu'en presque deux ans, nous n'avions jamais pris la peine de mettre en lumière ce qui est pourtant une évidence en matière de suavitude culinaire : le smorgasbord, normalement orné d'un tréma sur le "o" et d'un adorable mini rond sur le "a", autrement dit la farandole scandinave !
Le smorgasbord, dont l'origine est en fait difficile à dater donc avançons quelque chose d'approximatif comme la nuit des temps, a connu une reconnaissance internationale lors de l'Exposition Universelle de New York en 1939 lorsque le pavillon suédois décida qu'il était temps de ne plus garder pour le grand nord cette délicieuse façon d'envisager le dîner.
Signifiant "table de pain beurrée", le smorgasbord correspond exactement à son nom : une table, du pain, du beurre et beaucoup de choses amusantes à mettre dessus, ce qui est évidemment tout son intérêt sans quoi il ne serait resté qu'une célébration de la tartine grillée. Un smorgasbord est donc un étalage gracieux et conséquent de poissons parmi lesquels le hareng se doit d'avoir la vedette, de viandes, froides et chaudes, d'abats, de fromages et d'oeufs, accompagnées d'une cascade de miches, complètes, à l'ail, aux herbes. L'avantage de ces ingrédients, dont on peut dire qu'ils sont de base, est qu'ils se combinent fort bien ensemble. Mais est-ce à dire qu'un smorgasbord permet n'importe quoi ? Bien sûr que non !
Voilà de quoi séduire nos suaves visiteurs les plus rigoureux : le smorgasbord donne l'impression d'être une sorte de couscous garni dépareillé alors qu'il doit s'envisager selon un ordre strict. On commence ainsi TOUJOURS par entamer les harengs, qu'on déguste sous toutes les formes possibles, PUIS, après avoir changé d'assiette, on poursuit par les poissons, on enchaîne avec la viande et les salades, ALORS seulement on envisage de toucher aux plats chauds, avant d'aller ENFIN traîner vers le coin des fromages.
Combien de néophytes n'ont plus jamais été invités par leurs connaissances suédoises parce qu'ils s'étaient servis de la salade de spaghettis à la mayonnaise et à la langue sans avoir au préalable goûté aux harengs à la crème aigre ? C'est incalculable !
Parce qu'il se prépare à l'avance à la joie de l'hôtesse souvent débordée, parce qu'il ne nécessite qu'une grande table qu'une porte dégondée remplacera avantageusement, parce qu'il permet enfin de fourrer des oignons aux boulettes de viande, de frire du hareng ou d'ajouter du concombre à votre pâté de foie, autant de recettes qui font rêver mais que vous n'aviez jamais encore osé proposer, le smorgasbord doit retenir toute votre attention.
Et si vous avez encore des doutes après voir lu ce qui précède et vous demandez encore en quoi il est une suave alternative au buffet, n'oubliez pas ceci : le smorgasbord EST un buffet.
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