vendredi 22 août 2025

Yvonne de Carlo était l'invitée de la semaine...

Oui mais voilà, c'est fini. En tout cas c'était formidable d'avoir pu partager ces cinq jours avec elle, et elle nous confiait d'ailleurs qu'elle n'en revenait toujours pas d'avoir été ainsi conviée à être notre personnalité de la semaine. 

Yvonne nous quitte, certes, mais ne soyons pas tristes puisqu'elle sera remplacée, dès lundi, par Aidan Quinn ! Inutile de vous dire qu'il va y avoir des trèfles à quatre feuilles et des regards bleus perçants.  

D'ici là, merveilleux weekend à vous, soyez sages et bien entendu, soyez suaves ! 



Nous sommes vendredi : sortons dîner !


 









Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant dansons !


Suaves visiteurs, il y a une histoire derrière le tube House du jour, pas forcément intéressante donc vous pouvez clairement lancer la vidéo et faire autre chose, plutôt que de lire ces quelques lignes. Mais enfin tout de même, l'anecdote est assez significative de ce que c'est qu'être nous... et c'est une anecdote dans laquelle, nous en sommes certains, beaucoup peuvent cependant se reconnaitre. 

Début des années 2000, un dancefloor à une heure déjà avancée, la sueur coule (suavement), les muscles tirent mais c'est très secondaire et soudain le calme : une voix s'élève, simplement accompagnée de quelques accords. La voix s'envole, un son monte et le rythme arrive : la basse vous transperce et c'est l'extase. 

A peine redescendu de ce nirvana, une obsession s'impose : trouver ce titre, dans lequel la chanteuse répète suffisamment "Right place", "right love" ou "Right girl" pour que nous puissions lancer une recherche intensive. Faisons court : la chanson s'appelle "Rite place" et l'envolée se situe en fait à 2m32 du morceau. Ce que nous ne découvrirons que beaucoup d'achats infructueux de remix plus tard. Mais quelle idée, aussi, de ne pas jouer les titres dès le début ! 


Trois réflexions s'imposent à la suite de ce récit pas des plus captivants mais nous vous avions prévenus. D'abord, remercions chaque jour l'inventeur de Shazam grâce auquel notre vie est nettement moins compliquée. Ensuite, ne mésestimons jamais le pouvoir du remix. Vous pouvez ainsi écouter la version originale de "Rite place" ci-dessus. Cela n'a aucun intérêt. Vraiment. Puisqu'il n'y a pas de montée orgasmique, évidemment. 

Enfin, il est impossible d'échapper à son destin, son chemin, appelez cela comme vous le voulez. Mais le remix tant recherché et toujours autant aimé de "Rite place" porte le nom de "Crazy penis". Et il y a beaucoup de remix de "Rite place". Le "Blacksoul Mix" est très agréable par exemple. Mais ce n'est pas le pénis fou. Il n'y a pas de mystère. Et maintenant dansons ! 

Que manger ce weekend ?

Au mois d'août une fondue ? Mais n'est-ce pas incongru ? 

Le trio du jour.


Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous rappeler qu'Yvonne assurait aussi avec un micro, et qu'elle a créé "I'm still here", ce qui n'est pas rien quand même...

Soyons plastique !


 

Pendant ce temps, à la piscine...


 

Yvonne de Carlo est l'invitée de la semaine...




















Et elle vous dit, cough cough, bonjour !  

jeudi 21 août 2025

Yvonne de Carlo est l'invitée de la semaine...


Et elle vous dit bonsoir. Et à demain. 

Nous sommes jeudi : sortons dîner !




 

















Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant dansons !


Voilà bien longtemps que nous n'avons pas évoqué cette épineuse question mais il est évident que si quelqu'un nous demandait la liste des disques à emporter sur une île déserte, un album de King Britt figurerait forcément dans nos bagages, tout en précisant que nous n'avons aucune aspiration à un exil insulaire... Les Maldives peut-être...

Anyway, originaire de Philadelphie, producteur, compositeur, dj, King Britt apparut au début des années 90 lorsqu'il était parfois compliqué de différencier l'acid jazz de la NuSoul de la House. Peu importe, ou peut importe, comme le dirait notre moitié qu'une liaison imaginaire n'a jamais effrayé, ce fut, avec King, l'amour à la première écoute et nous passâmes, ensemble, de merveilleuses années 90.  


Que ce soit sous son pseudonyme, ou son alias Sylk 130, King Britt nous fit découvrir qu'on pouvait aimer de la même façon, mais pour des raisons différentes, un original et son remix, et qu'il y a toujours quelque part un dj pour nous sauver la vie. 

Toujours actif, avouons que si nous nous sommes un peu perdus de vue à l'orée des années 2000, nous revenons régulièrement vers monsieur Britt, avec lequel nous ne sommes jamais à l'abri d'être passé à côté de quelque chose, tant il a produit ou remixé. 

Il y a seulement quelques mois, nous avons découvert ainsi une collaboration avec Lizz Fields datant de 2005 et qui nous évoque mystérieusement Sergio Mendes. Pourtant en 2005, nous étions là et à l'affut. Et Liz Fields était déjà l'une de nos amies. Parfois la vie vous échappe. Mais parfois on peut aussi parvenir à la rattraper :) Alors dansons ! 

C'est l'été : assommons un mammouth !


 


















Et n'oublions pas que ce n'était pas tous les jours facile au néolithique !

Le trio du jour.




 


















Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous prouver que le désert seyait à Yvonne. 

Soyons plastique !


 

Pendant ce temps, à la piscine...


 

Yvonne de Carlo est l'invitée de la semaine...


 


















Et elle vous dit bonjour ! 

mercredi 20 août 2025

Yvonne de Carlo est l'invitée de la semaine...


Et elle vous dit bonsoir. Et à demain. 

Nous sommes mercredi : sortons dîner !


 


















Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant dansons !


Nous sommes toujours sidérés par la créativité (certains parleront au contraire de manque d'originalité mais vous connaissez tous le problème du verre à moitié vide ou bien à moitié plein) de certains groupes de House, ou plus généralement de musique électronique, capables de saisir au vol dans une obscure chanson une phrase, un accord, un gimmick et en retravaillant la chose, d'en faire un tube imparable. 

L'année dernière encore, le duo britannique Disclosure s'emparait du refrain de "Dance on" d'Ennio Morricone, sympathique disco composé pour la bande originale de "La Fille", drame italien de 1978 dans lequel Marcello Mastroianni tombait amoureux de Nastassja Kinski avant de se demander si elle n'était pas éventuellement sa fille (!). 

"Dance on" n'était que la 5e plage de la face A de la bande originale. Ce ne fut jamais un tube et la chanson trouva rapidement sa place dans les compilations "Obscurs hits des années 70" quand ce n'était pas "Fordidden disco songs". Alors que franchement, on ne peut, une fois encore, qu'applaudir Ennio. 


Pour revenir aux deux frères Lawrence qui composent Disclosure, depuis leur apparition dans le monde musical en 2012, leur CV ressemble à une sorte de Who's Who de première catégorie. Compositeurs poussés vers l'électronique mais avec un certain goût pour la chanson (dans son format en tout cas), ils font constamment appel à des chanteurs puisqu'ils apprécient la musique mais aussi les paroles. 

Accrochons-nous à nos écouteurs : Sam Smith, Lorde, Fatoumata Diawara (bien avant M), London Grammar, notre amie Jessie Ware, Gregory Porter, c'est à se demander qui n'a pas collaboré avec le duo. En 2020, en l'invitant à revisiter l'un de leurs premiers tubes, ils transformèrent même Mary J Blige en diva House. Ce qui manquait à nos 3 semaines consacrées au sujet, non ? 

C'est mercredi : sortons les ficelles !


 


















Et cette semaine, notre ami le string ne comprend pas pourquoi on le surnomme "La Moule", surtout lorsqu'il est surpris à contempler l'horizon, accroché à un rocher. 

Le trio du jour !





















Et aujourd'hui, Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois photos dédicacées. 
 

Soyons plastique !





Pendant ce temps, à la piscine...


 

Yvonne de Carlo est l'invitée de la semaine...

Et elle vous dit bonjour ! 

mardi 19 août 2025

Yvonne de Carlo est l'invitée de la semaine...

Et elle vous dit bonsoir. Et à demain. 

Nous sommes mardi : sortons dîner !


 








Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant dansons !


Si le titre d'hier, "Flawless" de The Ones est devenu avec le temps un classique, "Is it all over my face ?" de Loose Joints le fut dès sa sortie en 1980, ne serait que parce qu'il était, alors, le morceau avec le titre le plus improbable, en gros "Est-ce que j'en ai plein le visage ?", laissant à chacun le loisir d'imaginer de quoi il était question. 

Tube underground, puis se répandant dans toutes les discothèques, "Is it all over my face ?" est un disco mal chanté, disons-le, avec une encore plus obscure version masculine, composé par l'étonnant Arthur Russell, violoncelliste le jour pour Philip Glass ou David Byrne, et créateur de tubes dance moites la nuit. Avouons d'ailleurs que Loose Joints n'existe pas, c'était une pure création de studio et la voix anonyme que l'on entend sera à jamais sans nom puisque Russell invitait des gens croisés dans la rue pour s'amuser en studio. 

En 2000, quelqu'un allait encore en avoir plein le visage lorsque sous la houlette de Nellee Hooper, que s'arrachaient alors Madonna, Bjork ou Massive Attack, quand il n'était pas à la direction du groupe Soul II Soul, on ressuscita ce classique. C'était toujours bien, c'était franchement house. Dansons ! 

C'est l'été : assommons un mammouth !











Et n'oublions pas que ce n'était pas tous les jours facile au néolithique !  

Le trio du jour.




 









Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous rappeler qu'Yvonne de Carlo était une actrice raisonnablement biblique. 

Soyons plastique !


 

Pendant ce temps, à la piscine...


 

Yvonne de Carlo est l'invitée de la semaine...

Et elle vous dit bonjour ! 

lundi 18 août 2025

Yvonne de Carlo est l'invitée de la semaine...

Et elle vous dit bonsoir. Et à demain. 

Le Quizz de l'été volume 5


Suaves visiteurs, il est sans doute nécessaire de replonger dans la comptabilité du Quizz afin de savoir, alors que débute ce cinquième épisode, où nous en sommes. Déjà, le dernier film mystère avec Shelley Winters était bien "La nuit du chasseur", démasqué par LouisD en moins de temps qu'il ne faut pour dire "le tatouage sur les phalanges, ça doit faire mal". LouisD, welcome back et bravo pour ces trois points. 

Nous sommes donc en présence du classement suivant : Nina, 3 points, Irène, 3 points, LouisD, 3 points et Gatsby, 2 points. Ce n'est plus du suspense, c'est de l'angoisse à l'état pur. 

Peut-être finalement que tout se joue ce soir... ou pas, l'été n'est pas fini et nous prolongeons généralement le plaisir jusqu'aux premiers jours de septembre. Mais enfin bon, un gagnant à trois points prendrait une sérieuse avance. Alors jouons avec ces trois captures :




 












Houlala, mais c'est trop simple, non ? A vos cellules grises ! 

Et maintenant dansons !


Suaves visiteurs, comme promis, we are back et nous sommes fortement heureux de vous retrouver, même si cette escapade estivale était la bienvenue, ainsi que les nombreuses heures dans notre véhicule à moteur qui nous a permis de faire le point sur les plages musicales indispensables afin d'accompagner la suite de notre été House. 

Et finalement, après une première semaine consacrée à l'histoire de la House, suivie de trois semaines dédiées aux divas des dancefloor, il nous semble logique de vous proposer un petit florilège très personnel de ce que nous avons adoré, et continuons d'aimer follement, dans ce genre musical fait pour danser. 

C'était une évidence, même si nous flirtons avec la disco futuriste, que "Flawless" de The Ones, datant de 1999, allait ouvrir le bal de notre Panthéon, tant nous aimons ce titre qui nous semble toujours aussi frais. Quelqu'un d'ailleurs ne s'y est pas trompé : en 2004, George Michael rendait hommage au trio newyorkais (qui ne fit d'ailleurs pas que cela) en revisitant "Flawless" avec, ce qui ne gâche rien, une vidéo époustouflante.  

C'est donc reparti : dansons ! 

Soyons plastique !


 

Le trio du jour.






















Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois Eve. 

Pendant ce temps, à la piscine...


 

Yvonne de Carlo est l'invitée de la semaine...

Et elle vous dit bonjour ! 

C'est lundi !


Mais avant toute chose, saluons comme il se doit notre nouveau sponsor ! Qui propose en plus un formidable concours !

vendredi 1 août 2025

Ginette Leclerc était l'invitée de la semaine...




















Oui mais voilà, c'est fini. Nous tenons avant tout à la remercier pour sa bonne humeur constante et évidemment d'avoir accepté de passer une semaine en notre compagnie. 

Nous allons cependant nous autoriser, exceptionnellement, à être un peu tristes puisqu'elle ne sera remplacée par personne dès lundi : nous nous éclipsons en effet, l'équipe de Soyons-Suave au grand complet, pour nos 15 jours de séminaire annuel, intitulé cette année "Esotérisme et Tupperware". Et comme vous l'imaginez, nous avons hâte.

Nous nous retrouvons donc à partir du lundi 18 août pour la reprise de nos activités. D'ici là soyez sages. Et comme il se doit : soyez suaves ! 



Nous sommes vendredi : sortons dîner !


 








Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant dansons !


Suaves visiteurs, nous allons passer ce vendredi à l'église pour apporter une touche Gospel House à notre été, tout en saluant quelques divas et même quelques divos. 

Ecrire Gospel House suffit sans doute à définir ce sous-genre spirituel de la House, qui consiste à s'élever vers dieu en dansant, et en troquant une voix disco pour un choeur d'église. Et remercions chaleureusement les parents responsables de la venue au monde de Ramona Renea, avec laquelle, c'est bien simple, nous aurions pu passer l'intégralité de l'été. 

Née à Brooklyn, apprenant à marcher et à chanter entre les aubes et les encensoirs, c'est sans doute la glotte la plus miraculeuse depuis Ledisi et elle ne quitte plus nos playlists depuis 2019. Allez écouter ses titres plus jazz, c'est un enchantement. 




La chose qui se trouve juste au-dessus de nous, alors que nous écrivons, est peut-être le titre House le plus addictif que nous connaissons, le plus pénétrant et finalement le plus transcendantal puisque la première fois que nous avons été happés par ce rythme et ces paroles sur une piste de danse, eh bien oui, nous avons vu la lumière... avant de réaliser que c'était sans doute un effet du show laser alors en pleine puissance.  

Mais nous savons ce qui fait la puissance de "Church lady", qui date déjà de 2006, en plus de la production de Dennis Ferrer et de la voix du vocaliste Danil Wright : ce sont les choeurs invraisemblables de Jennifer Renée Morrison, dont nous ne savons pas grand chose, mais dont nous baisons les pieds à chaque écoute. 

Et puisque cette journée est définitivement gospel, il n'était pas possible de ne pas vous présenter, si vous n'en aviez jamais entendu parler, les trois frères Winans, membres de la famille royale du gospel, les Winans de Detroit, qui remixés par le génial DJ et producteur Louis Vega, avec l'aide des membres d'une autre dynastie gospel, les soeurs Clark, vous donnent sérieusement de vérifier à quelle heure est l'office dimanche prochain. 

Halleloo !