L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suave. 

Elle est rousse (comme on nous le faisait remarquer sur Facebook, il semblerait que nous ayons quelque chose avec les roux en ce moment...), elle est irlandaise, elle ressemble un peu à Jane Campion et elle n'a toujours pas de point de vente officiel en France : suaves visiteurs, il est grand temps de s'intéresser à la designer Orla Kiely, qui va finir un jour ou l'autre par franchir la Manche. 

Pour résumer : il y a 20 ans, Orla quittait son Irlande natale pour étudier et travailler à Londres, elle vaquait de stages chez Esprit en poste à durée déterminée pour la marque Club Monaco jusqu'à ce qu'elle ait un matin une vision : des feuilles stylisées et colorées qui ne sont pas sans rappeler les gommettes. La vie étant toujours un peu paradoxale et imprévisible, il se trouve qu'alors, le monde (le Royaume-Uni en tout cas) avait envie de feuilles stylisées et colorées rappelant un peu les gommettes. Une marque était née. 

Il serait évidemment injuste de réduire Orla Kiely à ce motif qui fit d'elle une figure incontournable du design mais enfin les preuves sont là, sous nos yeux et nous pousse à dire que le succès tient parfois à très peu de choses. 

Orla a débuté dans les sacs, qu'elle a accessoirisé de tenues rigolotes, puis qu'elle a mis en scène devant des papiers-peints puis aux côtés d'accessoires divers. Aujourd'hui, on peut être Orla Kiely en écoutant la radio, en mangeant, en allant travailler et même en prenant sa voiture. Orla Kiely est la Jonathan Adler irlandaise : un concept global qui nous dit qu'en pastilles multicolores, le monde est plus suave. 

Oui. Orla Kiely fait même des Citroën ! Comme sa gamme est très large (observez vous-mêmes ici) tout le monde peut posséder un peu d'Orla ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. La collectionneur pointu s'intéressant aux pièces uniques, il dédaignera dans un mouvement d'humeur ces articles produits en masse et qu'on trouve même (quelle horreur) en vente libre sur Internet. 

Qu'on se réjouisse : il existe dans la galaxie Orla Kiely quelques curiosités dont une en particulier nous titille. C'est certes un peu encombrant mais c'est si britannique. Et c'est tellement Orla. 

Et puis c'est parfait pour partir en vacances.