Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres ou empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suave.
Nous ne savons pas à quelles activités vous occupez vos vacances mais de façon assez scrupuleuse, l'équipe de Soyons-Suave, dès lors qu'elle quitte les locaux pour une cessation d'activité estivale, ne déroge pas à la règle de trois que nous nous imposons afin de ne pas bronzer idiot, peu importe la destination et les températures : de la culture, de l'exercice et une hydratation permanente.
Ayant cette année vagabondé dans la province française, nous avons découvert que les foires à tout, vide-greniers et autre foires à la brocante, permettaient avantageusement de réunir culture, exercice et hydratation, puisqu'on y flâne à pieds (exercice) entre des stands savamment achalandés d'objets toujours intéressants (culture) qui mènent invariablement à la buvette (hydratation).
Nous avons donc parcouru des kilomètres, dans une ambiance que rend toujours plus festive l'achat d'une galette-saucisse et avons enfin achevé ce qui nous occupait depuis des années : la collection complète des "danse party" de chez Philips.
Si vous ne voyez pas exactement de quoi nous parlons, les "danse party" sont une série de 14 albums confectionnés par Philips entre 1960 et 1961, albums pour danser comme leur nom l'indique et destiné à promouvoir un frais visage des planches, des écrans ou de la chanson, dont certains ne firent qu'un tout petit tour.
Concept simple et rigolo : placer un "danse party" sur son Teppaz, c'était l'illusion d'être invité à une surboum chez Marina Vlady ou Mylène Demongeot quand dans la vraie vie vous n'étiez conviés à aucune après-midi dansante.
Collectionner les "danse-party" de chez Philips, c'est donc l'occasion unique de se refaire un carnet de bal et de pouvoir enfin dire à vos amis ébahis : "Chez Marie-José Nat, mais bien sûr que j'y étais !".
Devons-nous en être fiers, nous ne sommes parvenus à trouver le plus rare "Danse party chez Danik Patisson" qu'en pressage brésilien.
Nos suaves visiteurs comptables l'auront remarqué, nous n'avons jusqu'ici publié que 12 des 14 "Danse party", en voici la raison. Tout d'abord, il faut savoir qu'une seule fois, un jeune homme eu l'insigne honneur d'organiser une surpat'. Il s'agit de Sacha Distel et c'est donc naturellement cet opus que vous rechercherez en priorité. Ainsi une fois trouvé, vous êtes tranquilles.
Situé quelque part entre le numéro 7 et le numéro 9 de la série (hasardons donc un numéro 8...) se trouve enfin la curiosité des "danse party", qui pour la seule fois de son existence ne nous entraîna pas au domicile personnel d'une célébrité mais au bord de la Méditerranée, il s'agit de l'hellénique "Danse party chez les Grecs", très bleu, très blanc, très ouzo.
Et nous en sommes à 14.
Comme vous vous en doutez très certainement, ce genre de collection vaut pour le contenant, le contenu étant assez basique bien que régulièrement, Claude Bolling se fraye un chemin au milieu de noms dont nous ignorons tout. Cependant, il est à noter que vers le numéro 13, on voit apparaître sur les "Danse party" un certain Johnny Halliday pré "Souvenirs souvenirs", c'est à dire quand on annonçait sur les ondes que jamais on n'entendrait à nouveau ce jeune chanteur.
Rappelons l'évidence : bien encadrée, cette collection fera de n'importe quel mur de votre logis une féerie, à condition, bien sûr de ne pas avoir confondu. Il existe à la même période une autre série "Surprise party" chez Barclay.
Un chouia moins suave, non ?
7 commentaires:
Question subsidiaire: tout cela s'écoute-t-il? Suavement?
A peine en fait...
Un ravissement !
moi j'ai regardé au fond des choses, il manque Dahlia Lavi !
Vous avez raison Roijoyeux mais c'est parce qu'elle avait un mariage samedi. Elle nous est vite revenue :)
coool !
Danse party...et un accord avec Sam Levin?
celine la saga
Enregistrer un commentaire