Chaque semaine, comme son homologue le string, Joan Crawford, une des femmes les plus élégamment chapeautées, vous apprend à choisir un bibi. Pour cette quinzième leçon, les mots à retenir sont : "Une touche de mauve, un peu plus de mauve, beaucoup plus de mauve". Tous ensemble : "Une touche de mauve, un peu plus de mauve, beaucoup plus de mauve". Merci Joan.
jeudi 25 février 2010
Et pendant ce temps, à Hollywood...
Le string de la semaine
Même si l'idée semble impossible, on peut cependant être suave en string. Chaque semaine la preuve en image.
Et cette semaine, le string a décidé de s'offrir quelques jours en chalet. Il redécouvre une vie saine et les plaisirs simples que peuvent procurer un bain de pieds et un café, préparé par son moniteur de ski à l'issue d'une folle journée passée dans la poudreuse.
mardi 23 février 2010
Dans la même situation, qu'aurait fait Agnès Moorehead ?
La question suave du jour : doit-on se méfier des enfants ?
lundi 22 février 2010
Le Quizz de Gaëlle.
Pour son tout premier quizz, Gaëlle s'est dit : je veux une énigme totale, un mystère digne des grandes pyramides. Voici donc une très adorable joueuse de banjo, dont le visage malicieux ravira les plus fins connaisseurs mais risque d'en dérouter beaucoup.
Aussi ajoutons quelques indices. Le premier sera "cirque". Le second, au cas où le premier reste obscur, est que notre jeune femme encore sans nom aurait pu chanter, célébrant son plus grand rôle, "Je viens du Sud".
Aidé(e)s ? Alors à vos Google et vos cellule grises, nous retournons à nos gravas.
La fin du quizz.
Même si Soyons-Suave n'est pas très bavard en ce moment (des travaux, encore des travaux, toujours des travaux), nous n'allions pas laisser le dernier quizz sans résultat ni Gaëlle, notre brillante gagnante sans ses méritées félicitations. Car notre mystérieuse fumeuse était bien Cyd Charisse, cédant l'espace d'un instant aux charmes teintés de pétrodollars d'Aristote Onassis. Gaëlle voit donc son nom en noir sur blanc sur Soyons-Suave et nous rassurons les amoureux de la divine danseuse : la liaison supposée avec le séducteur grec ne dura que le temps d'une cigarette, Cyd ayant été une épouse fidèle pendant presque 60 ans.
Si comme il se doit Cyd Charisse dut se prêter aux clichés publicitaires toujours de bon goût au début de sa carrière, la MGM rangea assez rapidement les citrouilles d'Halloween et les boules de Noël pour lui confier de bien plus suaves accessoires, Gene Kelly et Fred Astaire généralement, lorsque ses partenaires commencèrent à déclarer qu'elle était la meilleure danseuse du monde. Et il est vrai qu'elle dansait bien, avec une grâce rarement égalée, et des jambes dont on racontait qu'elle étaient assurées pour 5 millions de dollars par le studio. Cette nouvelle fit entrer la danseuse dans le Guiness Book et peu importe que cela n'ait été qu'un coup publicitaire de la Metro.
Ce qui est vrai en revanche est que Cyd, exceptionnelle, magnifique, surnaturelle, était peu endurante dans l'effort et ne pouvait que fort peu répéter. Les mémoires d'Arthur Freed, producteur des plus grandes comédies musicales MGM, s'étendent avec délice sur les plans de travail aménagés spécialement pour l'actrice, finalement assez peu éloignée dans la vie de son personnage dans "Tous en scène".
Rapprochement surprenant pour finir : Cyd Charisse croisa par deux fois la route de Greta Garbo et pourtant sans jamais la rencontrer, la première fois en reprenant son rôle dans "La Belle de Moscou", remake musical de "Ninotchka" et la seconde en 1992 en faisant ses débuts à Broadway dans le rôle de la ballerine dans "Grand hôtel", rôle tenue en 1932... par Greta Garbo. Greta et Cyd, une très suave réinterprétation de la tête et les jambe finalement.
lundi 15 février 2010
Le quizz de l'Anonyme (mais est-ce toujours le même ?)
Plongeons dans les folles soirées monégasques cette semaine grâce à l'étonnant cliché que nous propose pour son quizz notre grand gagnant de la semaine dernière. Il y a foule, les femmes et les hommes sont beaux, Aristote Onassis, alors qu'un serveur se précipite, allume la cigarette d'une sublime créature mais, horreur, il ne s'agit ni de Maria ni de Jackie.
A qui appartiennent donc ces bras voluptueux, ce décolleté ravissant et ses boucles sombres ? Qui fume alors que ce n'était sans doute pas conseillé pour elle ? Est-ce pour cela que, bien que sportive, elle n'était pas très endurante dans l'effort ? A vos Google et vos cellules grises.
La question du jour : les gens suaves sont-ils occasionnellement moins suaves ?
Le string de la semaine
Même si l'idée semble impossible, on peut cependant être suave en string. Chaque semaine la preuve en image.
Et cette semaine, nous ne pouvons rien dire du string qui est venu, par pure sympathie, nous aider dans nos travaux qui n'en finissent plus. Cette semaine le string est donc serviable, philanthrope et généreux. Et comme son casque en témoigne, il est intraitable avec les consignes de sécurité.
dimanche 14 février 2010
Puisque c'est aujourd'hui la Saint Valentin...
La fin du quizz
Attendait-il d'avoir une bonne réponse pour revenir parmi nous ? Est-ce le hasard qui le fait réapparaître par un coup d'éclat ? Quoi qu'il en soit, c'est l'Anonyme (mais est-ce toujours le même ?) qui voit cette semaine son nom en noir sur blanc sur Soyons-Suave (désolé Claire) pour avoir su reconnaître Veronica Lake sans sa mèche sur l'oeil.
Et il est vrai que sans cet artifice capillaire, il est assez difficile d'identifier celle qui fut pendant un temps très court la valeur sûre de la Paramount, enchaînant les succès avec Alan Ladd, couple qui n'était dû qu'à des questions de tailles, les 1m51 de Veronica étant les seuls du studio à ne pas faire remarquer les 1m60 d'Alan.
Précoce est sans doute le mot qui définirait le mieux la carrière et la vie de Veronica Lake, tant tout ce qu'elle fit , elle le fit tôt. Diagnostiquée schizophrène à 13 ans, elle fit son apparition à l'écran à 17 ans, se maria à 18, fut mère à 19, divorcée à 21, elle devint star au même âge mais à 26 ans la Paramount décidait de ne pas renouveler son contrat, à 29 le fisc la poursuivait, à 40 ans elle était devenue femme de chambre à New York et à 50 elle était morte.
Tout ceci n'est pas très joyeux et cela l'est encore moins lorsqu'on sait qu'elle était désespérément alcoolique, que son surnom à Hollywood était "the bitch" et que sa marque de fabrique, cette mèche tombant sur l'oeil qui fut imitée par des milliers d'admiratrices, elle dut la ranger derrière l'oreille pendant la guerre, après que de nombreux accidents se soient produits dans des usines d'armement où les femmes, coiffée à la Lake, se prenaient les cheveux dans des machines outils. La Paramount insista pour que Veronica, elle-même, porte la bonne parole et explique la nécéssité de se mettre aux turbans. Et tout cela est fortement ironique pour l'une des rares actrices dont on ne photographiait parfois que les cheveux.
Veronica Lake, même alcoolisée, n'était pas dupe de son talent approximatif et du fait que sa mèche jouait souvent pour elle. Elle appréciait cependant de n'avoir pas eu à se dévêtir pour se faire connaître mais d'avoir simplement eu à enlever son chapeau. Malgré tout, était-il nécessaire de lui proposer éternellement la même pose, qui l'associe maintenant et pour toujours à de l'après-shampoing, un canapé et un profil droit ?
Il est malgré tout suave de découvrir que la vie de miss Lake ne s'est pas totalement arrêtée en 1973. Tout d'abord parce qu'une partie de ses cendres furent retrouvée dans les années 80 chez un brocanteur de New York, mais surtout parce qu'elle connait depuis peu une très belle carrière dans le milieu assez pointu des poupées à tirages limités. Vous pouvez donc posséder votre Veronica, vous pouvez sans doute la coiffer, il vous en coûtera simplement une fortune.
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