Si vous suivez cette dernière saga musicale depuis lundi, vous savez, non seulement que nous nous penchons sur le cas de "The End of a love affair", mais également qu'en un peu plus de 10 ans, la chanson va avoir au moins deux carrières : grand slow parfois proche de la rumba pour chanteuses également actrices, et hymne pour crooners intrépides, tout cela entre 1951, date de sa création et 1964, lorsque Johnny Mathis et Nat King Cole vont l'enregistrer, quelques temps après Sinatra.
C'est sans compter qu'entre temps, en 1958, Billie Holiday l'intègre à son album "Lady in Satin", sur lequel se trouve également "I'll be around", chanté aussi par Chaka Kahn sur le même album qui nous fit découvrir notre chanson de la semaine. Soudain tout s'explique : en 1988, Chaka, entre deux compositions de Prince, rendait en fait un hommage à Billie. Et nous découvrons cela aujourd'hui !
En tout cas une chose est certaine, avec Billie Holiday, "The End of a love affair" devenait jazz, et vous imaginez aisément ce qui suivit, et continue de suivre d'ailleurs, les jazzmen et women étant ceux qui font vivre le titre aujourd'hui à un point ahurissant : 41 versions entre 2000 et 2009, c'est fou.
Et ce n'est là qu'un tout petit aperçu de ce que vous pourrez trouver au rayon jazz vocal et instrumentaliste, le second nous étant nettement plus inconnu que le premier.
Hier nous citions Nat King Cole comme celui qui pouvait mettre d'accord tous les spécialistes des crooners. Aujourd'hui nous sommes moins certains que les afficionados valideront notre dernière proposition. Jazz ? Variété ? Finalement on s'en fiche quand il s'agit de Julie London. Surtout un peu fatiguée...
2 commentaires:
La voix de Julie London pourrait me rendre hetero... (oui, j'ai bien conscience en écrivant d'apparaître über-suave 😉)
Le plus important est le "pourrait" :)
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