vendredi 6 août 2021

Et maintenant chantons !


Etant donné le presque infini des possibilités lorsqu'on évoque "My heart belongs to daddy", la meilleure façon de terminer notre semaine n'est-elle pas d'aller farfouiller du côté des versions un tantinet WTF, quelques covers inattendues et dans certains cas non attendues et non souhaitées, comme on pourrait presque le penser de celle qui ouvre notre billet. 

Il est facile de rire de Violetta Villas mais nous ne le ferons pas, ou du moins pas devant vous car franchement : trop de cheveux, trop de danseurs, trop de make-up et trop de paillettes, depuis quand est-ce un défaut ? Surtout sur nos pages ! 

La diva polonaise, qui goûta à la célébrité internationale à Las Vegas avant d'être coincée dans son propre pays sans passeport pendant presque 15 ans, disparut entourée d'une soixantaine de chiens en 2011 à l'âge de 73 ans. C'est évidemment beaucoup trop jeune. Surtout lorsqu'on possède 5 octaves. Ce qui n'a aucun rapport, nous sommes bien d'accord. 


























Ils ne possèdent pas, même en conjuguant leurs efforts, 5 octaves et pourtant Elli Medeiros et Etienne Daho sont fort sympathiques, d'autant qu'ils se connaissent depuis 1978 et sont donc la preuve qu'une amitié sincère est possible dans ce terrible milieu qu'est le show business. 

Et ils illustrent avec leur duo datant de 2008 la tendresse de la France et des artistes français pour Marilyn et particulièrement cette chanson. 


Olivia Ruiz ne finissait-elle pas chacun de ses concerts (lorsqu'elle en faisait) par le titre de Cole Porter, devenu avec "La femme chocolat" une sorte de signature personnelle ? Notons qu'Ariana Grande fait de même mais il ne semble pas possible de rapprocher les deux chanteuses. 

Et pour se quitter sur une grande voix, accueillons en guest star le toujours très suave Jimmy Somerville, qui en tant que rescapé des années 80 et des tracas qui les accompagnèrent s'en sort plutôt bien, toujours actif, toujours svelte, toujours sexy diront certains de nos ami(e)s. 

Jimmy quoi, qui apportait sa petite pierre à notre saga en 2009, juste avant ce qui est peut-être son meilleur album et l'une des plus grandes productions disco jamais enregistrées : "Homage" en 2015.  






















Mais il suffit sinon nous allons y passer la nuit. Retrouvez donc tout ce que nous avons écouté depuis lundi et qui ne présente que quelques unes des reprises de "My heart belongs to daddy" : pas de Colette Magny, de Peggy Lee, de Sinead O'Connor, d'Anny Gould ou d'Anita O'Day, pas plus que les Platters, Liza ou Lisa Ekdahl pour ne citer qu'eux. 

Mais en bonus, une version "lounge" qui n'est pas désagréable et dont vous pourrez vous dispenser si tel n'est pas votre goût puisque placée en dernière plage. 









Et pour télécharger ces 14 versions au format zip, vous savez comment faire. 

2 commentaires:

Nina a dit…

Violetta, un mélange de Bardot, Cécile Aubry et Minnie. Elle est des nôtres.

Jérôme moins anonyme a dit…

Votre culture musicale me laisse à chaque fois espanté.
Et depuis quelques semaines, vous avez mis le niveau très très haut dans la suavitude, les surprises et gourmandises. Bravo et merci !
(rassurez-nous, vous faites vos recherches avec un casque et dans une pièce insonorisée ?)